Réhabilitation du Stade du 4 août : La Chine remet au Burkina Faso les plans architecturaux de l’infrastructure

Oui, y en a marre de la médiocrité de nos élites, les directions de nos structures administratives confiées à des médiocres, à des gens sans vision stratégique, sans culture historique et sans vision d’avenir tout court !
Comment se sortir de ce merdier de nègres pathologiques et pathogènes à la Nation, à la société ?
On peine à croire que ce pays a eu comme fils J. Ki-Zerbo un des plus grands historiens de l’Afrique et Thomas Sankara, un grand patriote de la Révolution africaine dont le pays répond de son nom !
Avec de telles figures au palmarès éloquent dans notre Histoire, comment comprendre l’inexistence ou la tenue déliquescente de nos services d’archives nationales, régionales départementales et sous-préfectorales ? Où peut-t-on aller avec de médiocres ? Nulle part !
Ici, on détruit les archives ! Des voix s’élèvent même pour demander leur destruction !
Et des sommités mêmes de l’Etat se rendent coupables de ces crimes de Mémoire, de destructions d’archives en toute impunité.
Par exemple, une bonne partie des Archives de Tougan dans le Sourou, ont été brulées à Tougan par le Ht Commissaire de l’époque (années 1980) ! Ce géographe de formation devenu même ministre après et gouverneur à Koudougou, a sans état d’âme et sans consulter personne, fait bruler la quasi totalité des archives du Cercle et de la Préfecture ; des archives relatives aux recrutements des appelés, engagés et retraités anciens combattants des guerres coloniales françaises et recrues nationales avant les années 1980 !
Or Dieu seule sait combien ce pays San en a donné comme Hommes en forces combattantes aux guerres de la France et à notre pays, que ce crime de débilité politique a assassiné en faisant partir en fumée, ces données archivistiques de notre mémoire collective ! Un crime passé totalement inaperçu !
Mais une Nation sans archives tenues, c’est-à-dire sans mémoire, donc sans passé conservé, consultable est une nation sans présent pensé ni avenir fondé ! Et c’est aussi à cela que se justifient les Facs d’histoire d’archéologie et d’archivistique ! Et si la colonisation n’a pas été positive, elle a eu le mérite, en certains domaines comme là, de léguer aux Néocolonies naissantes des embryons de structures locales de conservation des archives.
Mais depuis, on détruit ici tout ce qui relève du patrimoine :
  L’architecture (ex. l’ancienne gare de Ouagadougou rasée, afin d’édifier l’actuelle horreur par Kanazoé et ses pelleteuses dévoreuses de toutes traces architecturales coloniales à Ouaga ; devenue une ville sans âme, une lèpre urbanistique mi-figue , mi-raisin, entre Manhattan et Djibo et couverte de faïence surchauffée et de poussière. Des alignements hétérogènes sans goût et aux artères complètement dé-végétalisées selon le dicton qui dit que « la culture mossi n’aime pas le végétal et l’arbre » !),
  La forêt, l’environnement, et mêmes les arbres centenaires ! A ce titre, les belles avenues plantées de Bobo-Dioulasso ont été rasées aux Bulldozers pour un minable défilé du 50 ième anniversaire de la néocolonie en l’honneur du Satrape Kouacou Compaoré et sa suite de médiocres endocolons compradores.
  Les sites culturels naturels ou construits .., tout doit disparaitre jusqu’à l’âme de nous-mêmes ! Et mêmes les musées laissent à désirer de par leur gestion et tenue incompétente !
C’est inadmissible ces crimes de médiocrité organisés contre nous-mêmes, en tant que Nation et Peuple !
Ailleurs dans le monde, tous les peuples conscients des enjeux de mémoire historique conduisent des politiques audacieuses quant à la conservation de leurs archives. Et pour des civilisations telles que la Chinoise, elle s’honore d’archives de plus de 1000 ans ! Et nous on est là, par médiocrité, incompétence et négligence de tout ce qui n’est pas argent comptant et sonnant pour compte bancaire ou pour la bamboula, on est là à leur demander les plans d’un stade offert par eux à la RDP ! Moins de quarante ans après ! Quelle Honte !
De toutes les façons, il n’y a qu’à poiroter devant un service administratif quelconque à Ouaga, pour voir l’état de délabrement des armoires et des classeurs où sont rangés les papiers, les dossiers ! Un foutoir indescriptible qui vous suggère l’état des archives ; livrées aux toiles d’araignées, à la poussière, aux mites et aux rongeurs ! Avec dans tous les coins des bouilloires pour ablutions islamiques, des peaux de chèvres et des tapis à décorations orientales pour les prières à Allah !
Rien qu’à ce niveau, on voit où se trouvent les priorités dans la construction nationale ! Ne parlons pas d’archives !
Na an lara, an sara !