Secteur agro-sylvo-pastoral : Le président décline sa vision de permettre à chaque Burkinabè de bien manger et à sa faim

Je note un grand intérêt du Président pour le développement du secteur rural et je soutien fermement cette orientation politique qui effectivement un pilier important pour le Burkina. Il fait bien d’échanger avec les acteurs du monde rural qui sans doute connaissent les leviers sur lesquels il faut actionner. Je viens faire des propositions additives pour soutenir l’engagement du Président de l’ensemble des burkinabé sincères.
1- Il faudrait une attention particulière pour les fermes aux alentours des grandes villes. les promoteurs sont très engagés mais ils manquent le plus souvent juste d’appui technique ; j’en connais, s’ils avaient du soutien (pas forcement financier) les fermes périurbaines peuvent nourrir la moitié de la population des centres urbains ; et même au delà. Notez bien, rare sont les salariés aujourd’hui qui ne souhaitent pas disposer d’une ferme pour sa retraite. Les gens sont très engagés je vous assure.
2- Il faut que Dr Denis Ministre de l’agriculture (qui est un cadre d’une probité irréprochable avec une ferme volonté de bien faire) se démarque de "ces dit leaders" du monde paysan ; attention !!! attention !!! Je vais même citer des noms s’il en faut. La Chambre Nationale d’Agriculture avec ses premiers responsables (je précise qu’il y a certains qui sont vraiment) est une grosse arnaque et ne représente rien du tout !! la CPF !!! Il faut savoir jouer sur cette fibre là. je souhaite que le Ministère de l’agriculture à travers ses DPA mobilisent à la base les coopératives pour ce faire. L’UNPCB est une bonne porte d’entrée mais là aussi, il faut un très bon suivi. L’Union des semences, beaucoup d’attention ; il y a des jeunes semenciers qui peuvent relever certains défis.
En plus, la plus grosse arnaque du siècle est la CAIMA ; vraiment il faut détruire ce machin là ; d’ailleurs je souhaite que l’Etat y jette un coup d’oeil sérieusement .
3- Il faut que le segment transformation soit renforcé par une formation de ressources humaines et un appui conséquent à l’équipement.
4- Une bonne dose d’implémentation de l’agroécologie et biologique à côte de la production conventionnelle (30/70) pour arriver aux résultats cités.
5- Une forte implication de la recherche en créant des facilité sur les procédures comptables et financiers bidons que les gestionnaires infligent aux techniciens