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Le Premier ministre, à l’ambassadrice du Canada : « Nous voulons des armes »

31 janvier 2023, 11:21, par LeGoupil33

"être libre est aussi prendre la liberté d’aller où l’on veut et vers qui l’on souhaite sans avoir à rendre des comptes"

Certes mais il est quand même bien de faire attention à la "menstruation de SON épouse.

Savez vous que le Canada peut être vu comme un état qui conduit un colonialisme moderne. Son fondement, c’est l’immigration choisie. Essayez d’immigrer au Canada. Il faut montrer "patte blanche" (sans jeu de mot). Car ce pays se sert dans les élites formées des pays en devenir. ET certains se glorifient de cette diaspora qui a quitté le pays.

Savez vous que le Canada est le premier bénéficiaire des ressources minières du Burkina. Près de 41% du secteur minier est entre ses mains (9 mines précisemment). Alors il ne voit pas d’un bon oeil l’arrivée de concurrent. Avec le Canada, la Russie (4 mines) et la Turquie (4 mines occupe plus de 80 % de la ressource minière du Burkina, sans valorisation locale. L’inde et l’australie (1 mine) complète le paysage des pays étrangers qui exploitent la ressource du pays. Il n’existe qu’une seule compagnie Burkinabé. Je passe sous silence les tractations avec la compagnie Wagner qui assure son financement par la prédationd de ce secteur. C’est très net en RCA au niveau de l’or, des diamants et même des forets.

Le secteur minier du Burkina Faso concourt aujourd’hui à près de 20 % des recettes de l’État. Quatrième producteur d’or du continent, le pays dispose en outre d’un potentiel gisement de manganèse de niveau mondial ainsi que de ressources en nickel, phosphate, fer, graphite, plomb, pyrite et antimoine. Il est alors très tentant pour les gouvernements putschistes de s’assurer des rentrées budgétaires rapides pour attester de leur performance. Et c’est exactement ce qui se passe en Afrique de manière générale. La Chine est en train de deveir également un acteur de ce secteur. ET ce n’est pas fini : Nouna, à l’ouest, et Essakane, au nord, pourraient être les nouvelles routes de l’or noir et de l’uranium au cœur du Burkina.

Alors effectivement pourquoi Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela continue-t-il de faire la manche auprès d’un pays qui exprime un soft-colonialisme envers les élites et les ressources minières africianes, alors qu’il a les moyens de renforcer les réserves de change du Burkina par l’or du burkina ?

Le même genre de raisonnement pourrait être tenu pour la filière coton, traditionnelle au BF notamment chez les Mossi et intensifié pour l’exportatio dans les années 1920, par les français. Elle représente près de 4O% selon les années du PIB. Ce n’est pas pour rien que T Sankara en avait fait un emblême de sa lutte. Seulement environ 5% de la production locale de coton est transformé sur place. La première socité d’égrénage ne date que de 2020, et ne arlons pas des filatures industrielles qui étaient pratiquement inexistantes il y a 10 ans mais cela vient. Un déficit que connaissent aussi les autres pays producteurs africains auquel s’ajoute tous les problèmes liés au coton trafiqué fournis aux agriculteurs par la société américaine Monsanto.

Un petit mot sur les VDP. Je trouve l’idée plutôt excellente mais il est vrai que le problème de l’encadrement se pose. Je ne comprends pas pourquoi ces volontaires ne sont pas simplement présentés comme effectuant un service militaire ? Le principe même de la milice pose problème et une manière de le régler c’est de les intégrer officiellement à l’armée sous peine de voir ces structures prendrent trop de pouvoir. C’est ce qui se pase actuellement en Russie avec la milice Wagner.