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Burkina-France : Paris rappelle son ambassadeur à Ouagadougou "pour consultations"

26 janvier 2023, 19:00, par Ka

Oui je confirme comme caca nous dis qu’il n’y a pas des anti-Français Au Burkina, sauf quelques jeunes haineux poussés par nos compatriotes sans papiers en Europe qui les manipulent a commettre des dégâts. Même notre premier ministre à une époque ou je l’ai connu à Paris dont ils sillonnait toute la France sans embuche pour semer le CDR du CNR, ne me dira pas le contraire.

Notre pays est connu depuis la nuit des temps comme un pays de paix et de Pardon. La preuve nos amis Français seront Nombreux au SIAO et au FESPACO. Quant au problème de l’ambassadeur aux idées coloniales, ou les 400 militaires qui étaient là pour protéger les fesses de nos gouvernants, les demander de quitter le pays est légitime.

La France avant même la colonisation sait la bravoure du peuple Burkinabé, dont on devait enseigné encore a notre jeunesse sur le deuxième mythe auquel une histoire dont celui qui suggère que les épousailles entre royauté et pouvoir moderne n’enfantent que des monstruosités. Il s’agit de montrer le rôle de cheville ouvrière que la chefferie a joué dans la reconstitution de la Haute-Volta. Malheureusement, l’histoire nationale n’a retenu que la malencontreuse et désastreuse équipée de Naaba Kougri contre le nouveau pouvoir de Maurice Yaméogo et qui autorise la diabolisation de la présence des chefs traditionnels sur le champ de la politique moderne.

Une bonne connaissance de leur rôle dans la reconstitution de la Haute-Volta permettrait de décider de leur place en toute rationalité dans le champ politique dans un contexte d’impéritie de l’Etat.

Je demande à mon éternel ami SOME, grand connaisseur de Toulouse ma ville préférée, et autres jeunes, de revoir l’histoire de notre pays et ils verront que dans notre combat contre le terrorisme et notre désir de nous défendre des liens étouffants avec la France, nous avons besoin de figures historiques pour nourrir notre héroïsme et restaurer notre confiance à notre capacité.

C’est ici peut-être que la résistance des populations de Bani-Volta face à la pénétration coloniale prend tout son sens et devrait trouver une place de choix dans notre histoire nationale à côté du refus de Boukary Koutou de mettre son royaume sous la botte des Français. Cette résistance bwa a permis non seulement de montrer une résistance armée qui infligea des défaites à l’ennemi mais surtout de faire l’histoire non des têtes couronnées mais aussi celle du peuple bwa.

A côté de ces faits importants de notre histoire qui sont connus et qui peuvent être introduits dans l’enseignement à travers notre histoire revisitée, il nous semble que la réécriture de l’histoire nous ouvrera un vaste champ de recherche de solution comme la coopération ou le partenariat avec les pays démocratiques et non les pays réputés comme criminels en puissance.