Accueil > ... > Forum 2905074

Coopération : La France réaffirme son engagement à soutenir les autorités burkinabè

11 janvier 2023, 10:05, par kwiliga

Bonjour Bouba,
Hum, vous écrivez : "la France n’a pas les moyens de la guerre", c’est marrant quand même, vous dites ça comme si c’était Sa Guerre.
Ben, non, c’est la notre, la bonne question me semblerait donc : avons-nous les moyens de Notre Guerre ? En cas inverse, la France (et n’importe qui d’autre) peut-elle amener une aide quelconque, si minime soit-elle, tout en respectant notre pleine souveraineté ?
Vous reprochez (ou tout au moins comparez) l’aide gigantesque apportée par la France (et les occidentaux en général) à l’Ukraine. Au delà des multiples aspects géopolitiques, dont la prééminence des Usa n’est pas le moindre, il semble bon de souligner que, contrairement à nos dirigeants, Volodymyr Zelensky lance des appels quotidiens appelant à ce soutien.
Pour rappel, 21 mai 2022, Damiba a fait appel aux forces françaises stationnées au Niger, pour nettoyer au mirage 2000 les hordes terroristes qui encerclaient le camp de Bourzanga.
Depuis lors, nos dirigeants n’ont plus demandé d’aide à la France, ce qui, il faut bien le reconnaitre, aurait été malvenu, après les avoir accusé de protéger Damiba à Kamboinsin et avoir laissé leurs représentations sans protection, devant les hordes d’excités qui les ont pillées et brulées.
Le discours que tient ici la secrétaire d’Etat française, m’apparait extrêmement consensuel (peut-être trop d’ailleurs), vis à vis de putschistes dirigeants qui l’ont honnie, qui forment des milices civiles, qui se rapprochent du Mali et de Wagner,...
La France fait profil bas, insiste lourdement sur notre souveraineté,... Que faut-il en déduire ? Ne doit-on pas sauter sur l’occasion, y voir le ressenti d’une éventuelle faiblesse française dans la sous-région, pour tirer un trait sur le passé et renégocier autant que possible à notre avantage ?
Dans tous les cas, comme chacun se plait à le répéter, les états n’ont que des intérêts, sauf peut-être au Faso, ou la rancœur, la bêtise et les intérêts individuels, semblent parfois primer sur ceux du peuple.