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Suspension de RFI au Burkina : Le groupe France Média monde prend acte et explorera les voies pour son rétablissement

5 décembre 2022, 09:01, par kwiliga

Bonjour Sonni ALIBER,
Bof, RFI n’est suspendu que pour les pauvres gens qui n’y accédaient que par le faisceau hertzien.
Le jour où je n’aurai plus aucun moyen de capter RFI au Faso, c’est que la dictature sera tellement bien installée, qu’il sera sans doute temps que je parte, comme vous le préconisez.
Mais pour l’instant, je trouve ce que je veux sur le net, et là, pendant que j’écris, je l’écoute par satellite, donc, tout va bien.
Tout ça, c’est du pur populisme, pour satisfaire les panafric... et installer peu à peu la dictature, en commençant par intimider les médias et en les incitant à l’auto-censure.
Qui va décider de ce qui est bon ou mauvais, néfaste ou bienfaisant, moral ou amoral ?
Un organisme libre et indépendant ou une junte militaire, venue au pouvoir par la force des armes ?
Ou est le CSC dans cette affaire ?
Est-il néfaste de donner de vrais infos, même si elles sont démoralisantes ? Dans ce cas, il ne fallait pas nous parler d’Inata, ni de Solhan,... ni de rien d’ailleurs.
Dormez en paix braves gens, big brother is watching you.
Tellement marre de la démocratie, que l’on applaudit à deux mains l’installation de la dictature ?
Nos dirigeants, qui posent des insinuations de "déstabilisation", sans le moindre élément factuel, utilisant ainsi une vieille recette propre à toutes les dictatures du monde : "l’ennemi est parmi nous, surveillons-nous les uns les autres, méfions nous de nos voisins, de nos collègues, dénonçons les comportements louches et antipatriotiques,..." on connait bien le couplet, mais ça vient grandement en contradiction avec les grandiloquents discours sur la fameuse "réconciliation nationale", qui s’avère alors, un fameux ballon de baudruche.
Et surtout, la prise de pouvoir par la force, de nos putschistes dirigeants, ne se justifiait que par le seul fait que l’ennemi était déjà identifié, et que eux seuls pouvaient le combattre.
Maintenant, incapables de progresser contre le terrorisme qui nous endeuille quotidiennement, ils préfèrent s’inventer de nouveaux ennemis fantômes, de l’intérieur, ou en jetant l’opprobre sur des puissances alliées
Honni soit qui Mali pense !