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Lutte antiterroriste au Burkina : Vers la création de formations militaires dans certaines provinces pour garantir la quiétude des populations

11 août 2022, 18:36, par Sidpassata Veritas

Bonjour chers concitoyens : Il y a des vérités contre lesquelles on ne peut rien, parce qu’elles s’imposent et s’imposeront toujours à vous, quelques soient vos opinions, votre parti politique, votre camp, votre religion ... Parmi ces genres de vérités-là, il y a celle-ci qui s’imposent à nous Burkinabè d’aujourd’hui : ON NE PEUT JAMAIS GAGNER UNE GUERRE EN REFUSANT DE COMBATTRE. Oui, depuis que les attaques contre notre pays ont commencé, j’ai le sentiment que les burkinabè ne veulent pas aller au combat, mais attendent tranquillement que la guerre finissent pour qu’ils aient la paix.
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- 1- On ne dirait pas qu’on n’est dans un pays en guerre : Les fêtes se font, les mariages aussi, les débat politiques avec les partis et les camps qui s’opposent, les élections à coups de millions, sinon de milliards, les gouvernements qui se succèdent, les discours de premiers sur l’état de la nation avec les projet de politique générale, les coups d’état avec les préoccupations de légitimations de régime d’exception, des débats inimaginables sur la nécessités supposée d’une réconciliation sans justice et qui s’appuierait sur un ordre moral de notre culture en omettant la vérité... Et tout cela pendant que nos ennemis poursuivent leur lugubre entreprise de tuerie de masse sans distinction des victimes, ni de sexe, ni d’âge, ni de région, ni d’appartenance religieuse, ethnique, régionale, politique ou autres.

- 2 - Depuis le début, aussi bien les dirigeants du pays, tout régime confondu, que la population, vont à la guerre à reculons. On fait la guerre comme sans vraiment vouloir faire la guerre. Pendant longtemps, on est resté là à chercher qui sont les instigateurs de ses attaques au lieu d’aller en force contre ceux qui nous attaquent. On a tenté sans succès de laisser l’affaire entre les mains des ministres de la défense et de la sécurité et du Haut commandement de l’armée. Après avoir changé maintes fois ces acteurs on a fini par commencer à comprendre que c’est l’affaire de tous. RMC le disait sans le faire vraiment. Au lieu de déclarer l’état de guerre et de mobiliser tous les moyens de l’État et de la Nation pour sauver le pays, il a préférer faire appel à des volontaires ! Question : Y-a-t-il des burkinabè qui ne sont pas volontaire pour la défense de la patrie ? Ces lâches-là sont à classer parmi les traitres à la cause nationale. RMC, à cause de ses hésitations a fini par être victimes d’un coup d’État, par des militaires, de qui les Burkinabè attendaient le changement de paradigme, pour qu’enfin, le Burkina mène correctement son combat pour sa paix. On s’attendait à voir un chef de guerre, car on ne fait pas de guerre sans un chef qui organise tout sur la base d’une stratégie de défense nationale. Mais nous attendons toujours ce chef de guerre qui ne serait pas hésitant, qui ne s’embarrasserait pas d’avoir une légitimité politique, mais qui appellerait à une résistance nationale et qui organiserait cette guerre de résistance à la manière du Général De Gaule qui a sauvé sa partie la France. Nous attendons encore et toujours la déclaration de l’état de guerre et la mobilisation générale, avec des orientations précises sur ce que chacun, a son niveau, peut faire et doit faire, en coordination avec les troupes armées du Burkina pour libérer notre pays.
- 3 - Mais je comprends aussi les hésitations des dirigeants. Non seulement ils tombent dans la tentation de vouloir régner au lieu de gouverner, mais leur courage est émoussé par la lâcheté de beaucoup de Burkinabè qui sont prompts à se plaindre au lieu de contribuer réellement à trouver des solutions. Ces derniers passent le temps à tout critiquer, en demandant aux autres de tout faire pour sauver le pays, comme s’il s’agissait d’un choix politique et non d’un enjeu patriotique qui demande la mobilisation de tous. D’une certaine manière cela importe peu que ce régime soit démocratiquement bancal ; c’est derrière lui qu’il faut se battre, car c’est ce que nous avons à opposer à nos ennemis. On ne peut pas aller en guerre en fragilisant sa propre arme de guerre, à moins d’être suffisamment inconscient pour ne pas comprendre que notre propre survie en dépend. On entend des souvent des gens se poser des question du genre : "que font le militaires alors qu’on massacre nos populations innocentes" , "qu’est-ce que DAMIBA fait, il a dit qu’il est venu pour la sécurité non, pourquoi les attaques se poursuivent et augmente même ?" et quand les militaires ou le gouvernement proposent quelque chose pour tenter de trouver une solution, on entend des gens parler comme si eux-mêmes ne sont pas des burkinabè et ils commentent comme si ceux qui cherchent les solutions étaient les ennemis à combattre "c’est de l’amateurisme", "c’est du n’importe quoi", "pourquoi faire combattre les civils alors que les militaires sont payés pour ça" et patati-patata. Comme si l’heure n’était pas grave et qu’il s’agit de discuter tranquillement pour faire un choix politique. Peut-être que politiquement ou logiquement il ont raison, mais quand on marche sur une braise, l’urgence est d’ôter le pied de là, avant de savoir qui, du pied ou de la braise, a tort ou raison d’être là ?
- 4 - Malheureusement, il y a des gens, dirigeants et citoyens lambda, qui sont incapables d’appréhender les situation d’urgence, tant qu’on ne passe pas de l’urgence froide à l’urgence chaude. Ainsi, on attend chacun son tour pour fuir plus loin et laisser le terrain à l’ennemi, au lieu de réagir collectivement dans l’urgence froide pour faire fuir l’ennemi commun. L’ennemi a bien compris cette faiblesse collective et nous attaque village par village pendant que ceux des zones d’urgence chaude fuient, ceux des zones d’urgence froide mènent la controverse, refusant de se battre, se demandant qui doit aller au combat, en attendant que leur tour vienne de fuir. TOUT CELA PAR ABSENCE DE VRAI PATRIOTISME ET DE SOLIDARITÉ COLLECTIVE. Nous n’avons pas assez conscience que nous partageons un même sort dans cette galère et que c’est un combat pour tous.
- 5 - Voilà, le régime actuel ne se rend pas compte qu’il a les mêmes hésitations que celui de RMC. Au lieu de la MOBILISATION Générale qui suppose de déclarer l’état de guerre, il préfère une mobilisation à minima, en cherchant à mobiliser davantage de citoyens dans certaines régions au lieu de la mobilisation de tous partout. Ils font fi de la vérité suivante que les terroristes savent bien et prennent en compte en n’attaquant pas partout à la fois et en agissant par surprise et à visage masqué. Cette vérité, c’est que notre nombre est notre force. Mais nous n’utilisons pas cette force pour agir tous à la fois pour que la peur change de camp. Nous n’utilisons pas ce grand nombre pour surveiller et contrôler l’ensemble du territoire national. Nous n’utilisons pas ce grand nombre de mobilisés pour parler à l’unisson pour défier le petit nombre de terroristes devant qui tout le monde tremble parce que nous attendons bêtement chacun son tour en voulant pousser les autres à aller au combat dans l’espoir secret que le massacre organisé cessera avant que soit venu notre tour. C’est la manière la plus sûr de tous mourir ou fuir l’un après l’autre. Que tout le Burkina se dresse pour croquer du terroriste et on verra si en deux semaines il y en aura encore à se mettre sous la dent.
- Quant à moi personnellement,

- J’ai honte de tous ces concitoyens sans cœur, sans orgueil et donc sans patriotisme qui n’ont que leurs calculs d’intérêts égoïstes. Ils sont fiers de ce qui fait leur honte et, à cause de ces lâches qui ont peur de la mort et qui mourront sans combattre, notre BURKINA chéri, terre de nos vaillants ancêtres, est devenu la risée des imbéciles sanguinaires.
- Je dis ce que je crois profondément : quand la patrie est attaquée, il n’y a plus rien qui compte plus que l’insurrection de tout citoyen contre l’ennemi commun. Pour le reste, pour tout le reste, on verra après, une fois restaurées l’intégrité territoriale, la sécurité et la protection des personnes et des biens. Même la réconciliation nationale ou partisane et même la démocratie, peuvent et doivent attendre.
- Si quelqu’un a des griefs contre quelque dirigeants de ce pays, qu’ils prennent patience et qu’on ne donne à personne des motifs pour faire autre chose que contribuer à sauver le pays. Après, on pourra même juger les corrompus et les criminels de guerre.
POUR LE MOMENT, LA PATRIE APPELLE ET IL FAUT ABSOLUMENT RÉPONDRE PRÉSENT !


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