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Burkina : Le Premier ministre évoque une éventuelle réduction de la période de la Transition

1er juillet 2022, 01:58, par Dibi

Pathétique !
Comme on n’arrête pas de le dire, ce Damiba Sandaogo et sa bande sont venus se remplir les poches !
Et par inaptitude idéologique ou par calculs étroits d’intérêts matériels de classe, ils ne saisissent pas le sens de l’Histoire, et peinent à comprendre qu’on ne construit pas l’avenir d’un pays avec de vieux matériels humains, de féodaux centraux et périphériques englués dans logiques ethnicistes éculées.
L’apparat des bonnets rouges, blancs bleus, des gandouras à bandes et grandes poches obliques et broderie avenante, ne dit que le conservatisme réactionnaire de cette couche de féodaux et d’illettrés qui agitent le sommet de l’Etat néocolonial burkinabè, depuis l’assassinat criminel de la RDP de Thomas Sankara en 1987.
Depuis cette date, c’est le Hit-parade de ces éléments du féodalisme des plateaux centraux et périphériques burkinabè. Ils ont, sans hésité, accompagné et soutenu Blaise Kouacou Compaoré dans sa politique néocoloniale françafricaine de toutes les turpitudes criminelles, maffieuses compradores claniques et porteuses en interne et en externes de toutes les contradictions, crises et tensions de déstabilisation de la nation !
Ses héritiers débilités, les M.C.Rock Kaboré, C.Simon, Bala Sakandé, Z. Diabré, incapables de rupture, n’ont pas fait mieux. Mieux, ils ont approfondit les contradictions, conjuguées avec une crise sécuritaire généralisée ; portée par des éléments proxy néo-impérialistes et d’inspiration djihado-salafiste volente criminelle et narcotrafiquante !
Et étonnamment, et malheureusement pour nous, Sandaogo Damiba et son MPSR, sont venus pour se remplir les poches. On le sait maintenant, regardent la mutation de la crise sécuritaire en gouffre où tend à sombrer la nation et toutes ses institutions (administrations provinciales, écoles, centres de santé...) en plus des massacres et des millions de réfugiés internes jetés sur les routes, dans l’abandon et la misère !
Et s’il fallait faire quelque chose, ces couches de féodaux centraux, ethnicistes, ne sont certainement pas la solution à nos malheurs, mais plutôt le problème !
En soutiens compradores de tous les régimes néocoloniaux pourris et incompétents qu’a connu le Burkina-Faso, ces forces politico-sociales fossiles que sont les coutumiers et les religieux des mosquées et des temples évangéliques burkinabè, sont une des principales entraves à l’évolution correcte et progressiste du pays !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !