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Affaire "Mosquée de Panzani" : Eddie Komboigo craint qu’on ne replonge dans une autre crise

7 mai 2021, 21:15, par Ka

Comme je ne cesse de le répéter dans ce forum, ‘’’’Attention au poids des mots, surtout prononcés devant un public qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend comme ’’Le Gouvernement a définitivement tranché le conflit né de la destruction de la mosquée de Panzani, le 7 septembre 2020.’’ Le président du Faso doit faire ce qui est bien pour le pays sans tenir compte des états d’âme des uns et des autres, surtout pas des beaux yeux a un entourage a majorité d’une religion qui le manipulent. Seules comptent la paix et la stabilité pour aller vers le progrès et le développement.

A présent on voit que l’eau commence à déborder la vase avec les démarches pour un retour de l’ancien président sans la justice, et se mettre à la place de la justice pour favoriser les caprices de son entourage qui veulent faire plaisir à une secte.

Souvent, je suis contre une opposition qui ne sait pas opposé ; mais ici, je cautionne : Simplement le chef de l’opposition doit avoir le courage de dire à la majorité qu’il n’est pas d’accord qu’elle fasse revenir des supposés accusés comme Blaise Compaoré et son frère François sans la justice, ou comme se mettre à la place de la justice pour favoriser des personnalités de haut rang qui veulent faire la fleur a un secte.

Si Eddie confirme a la lettre ce que je viens de dire, aucun Burkinabé, ni aucun parti politique, ni aucun membre influent de la société civile, ni de l’armée, ne confondra l’opposition Burkinabé de 2021 comme un ennemi du Faso, car cette opposition veut jouer le jeu démocratique et acter une bonne fois pour toutes que l’opposition est légitime, qu’elle a le droit d’exister et de s’opposer, et, au contraire, qu’elle est même une richesse et une chance pour le Faso, car les bonnes idées n’ont pas de couleur politique, elles ne sont pas, loin s’en faut, le monopole des tenants du régime, elles sont susceptibles d’"émerger" de partout, y compris et surtout de l’opposition !

Conclusion : Un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir dans le pays des hommes intègres mûri par les crimes gratuits, et la corruption à ciel ouvert.