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Covid-19 au Burkina : L’étude CHLORAZ indique des signes d’espoir pour les patients

22 décembre 2020, 15:55, par Sidpawalemde Sebgo

Fantastique !!! Bravo !!!

Et tant pis pour ceux qui préfèrent entretenir le mythe de la chloroquine "dangereuse" afin de mieux vendre leurs vaccins coûteux. C’est vrai que entre un générique à 100 F la plaquette et un vaccin à double dose à 40.000 F, ces messieurs de la haute politique et de la haute finance occidentale préfèrent là où "ça donne".

En plus, il faut des "super-congélateurs" pour maintenir ces vaccins à moins 70 degrés de froid. Autant dire que chez nous, le coût de la logistique risque même de dépasser celui du vaccin. Donc, vive la chloroquine !

Non, cette étude ne peut pas "aider" le professeur Raoult. Comme lui, notre étude a choisi de ne pas faire de test en double aveugle, c’est à dire ne pas traiter volontairement des gens (le fameux "groupe témoin") pour pouvoir comparer avec ceux qu’on traite. Pour les "grands chercheurs", cela enlève toute "rigueur" à une étude.

C’est une question d’étique et de morale contre une affaire de "vérité scientifique". Un médecin qui a prêté le serment d’Hippocrate ou simplement un homme conscient peut-il accepter de voir des morts dans le groupe témoin, sachant qu’on aurait peut être pu l’éviter, cela au nom d’une "méthode de recherche" pour avoir l’aval d’une certaine "communauté scientifique" à l’évidence peu douée d’humanité ?

Un bémol toutefois sur l’analyse du "profil (profile ???) du groupe d’étude", l’éternelle "corrélation mais pas de cause à effet" en statistique.

La population de Burkina est jeune, très jeune. La moitié de la population a moins de 17 ans, et 77% ont moins de 35 ans. Si on mets la barre à 42 ans, on doit être à plus de 90%.

Donc, si les malades du Covid-19 ont généralement moins de 42 ans, c’est parce que les Burkinabè même ont généralement moins de 42 ans, et pas parce que c’est la "tranche la plus frappée par la maladie".

Encore félicitations à nos chercheurs, nos médecins et nos autorités pour cette initiative, et surtout de ne pas s’être laissé distraire par les dictats d’une certaine presse en l’Europe sur l’hydroxychloroquine, "pas efficace" voire "dangereuse" au point d’arrêter cette étude.