L’Union pour la République (UPR) a tenu, samedi 4 juin 2005, son premier congrès au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) sous le thème : " L’UPR face aux consultations électorales de 2005 et 2006 enjeux et perspectives pour l’épanouissement des Burkinabè ". Au terme de ce congrès, le parti a choisi le président Blaise Compaoré comme son candidat à l’élection présidentielle de 2005 et a procédé au renouvellement de ses structures.
Né seulement le 20 juillet 2004, l’UPR ( l’Union pour la République) constitue la quatrième force politique du Burkina. Créé à l’initiative de députés de l’Assemblée nationale ce parti selon son président le député Abel Tousaint Coulibaly est unique en son genre parce que la pratique la plus courante est celle qui consiste à s’unir pour se faire élire et se séparer après l’élection.
Ainsi dira-t-il, lors de son discours d’ouverture, " l’UPR est née dans la douleur, la difficulté et le dépassement de soi. Les tentatives pour décourager sa conception ont été multiples, les incitations à l’avortement constantes ... ces politiciens de mauvaise foi savent désormais que du buisson que l’on sous-estime peut provenir une liane pour les ligoter ".
L’ambition des responsables de l’UPR est de faire de ce parti, la deuxième force politique du pays par sa contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations burkinabè en général et particulièrement, des jeunes et des femmes.
Ce congrès constituait de ce fait, l’une des principales bases pour parvenir à cet objectif. Le premier acte qui a été ainsi posé était la restructuration du parti. Pour donner beaucoup plus de dynamisme au parti, il a été procédé à la réduction des membres du bureau exécutif national. A travers le même objectif, le comité directeur a été supprimé. Le choix du candidat de l’UPR à l’élection présidentielle de 2005 a été le second acte majeur de ce congrès.
Pour le président de l’UPR, le député Toussaint Abel Coulibaly, le choix du candidat de l’UPR a tenu compte des candidats déclarés pour cette élection, du contexte économique et social, des indices de développement ... Et de ce fait dira-t-il, le choix a été naturellement porté sur le président Blaise Compaoré.
Mis à part la grande mobilisation des militants du parti à ce congrès, des responsables de partis politiques amis ont fait le déplacement au CBC pour soutenir l’UPR. Il s’agissait du CDP, du PAI, du RPP Gwassigi et de l’Union des patriotes pour le développement.
Antoine W Dabilgou (negro1er@yahoo.fr)
Sidwaya
