Jeudi 26 mai 2005 a eu lieu la réunion préparatoire des experts à la 12è session ordinaire du conseil exécutif de la CEN-SAD. La rencontre qui s’est tenue au complexe du centre international des conférences de Ouaga 2000 a été présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, M. Youssouf Ouédraogo.
La 7è session des Leaders et Chefs d’Etat de la CEN-SAD ( communauté des Etats Sahélo-Sahariens ) se tient dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou les 1er et 2 juin 2005 sous le thème « place et rôle de la CEN-SAD dans l’intégration africaine ».
Avant la rencontre au Sommet, des séries de rencontres des organes de l’institution sont prévues. Le tout a commencé par la réunion des experts jeudi 26 mai 2005. Les experts de la CEN-SAD sont les ambassadeurs des pays membres et accrédités auprès du siège de l’institution à Syrte en Libye.
La rencontre à laquelle ils ont pris part visait à préparer les dossiers dur lesquels doivent se pencher les membres du conseil exécutif pour sa 12è session ordinaire les 27 et 28 mai 2005 . Les travaux se sont déroulés sous la présidence du pays organisateur conformément aux statuts et au règlement intérieur, à savoir le Burkina Faso, comme vice présidence, le Mali qui a organisé la dernière session et le Maroc comme rapporteur.
Le ministre Youssouf Ouedraogo avant l’entame des travaux, a tenu a salué toutes les délégations des pays présents ainsi que les celles des organisations internationales. Il a fait savoir que la rencontre de Ouagadougou offre l’occasion d’examiner les voies et moyens de relever les défis qui se posent aux pays membres : « les experts que vous êtes avez l’exaltante tâche de faire au Conseil Exécutif des propositions concrètes , qui contribuent à la consolidation de nos acquis et nous ouvrent de nouvelles perspectives dans des domaines susceptibles de mieux répondre aux besoins croissants de nos populations sahélo sahariennes. »
Pour le ministre, la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau, la construction des infrastructures, le désenclavement des pays de l’hinterland sont des priorités qui intéressent les populations. Il invité les experts à se pencher sur ces problématiques. Il a par ailleurs mentionner que le Burkina voudrait voir inscrire à l’ordre du jour des discussions les questions liées à la lutte anti-acridienne, les pluies provoquées, la mise en place d’un programme d’hydraulique villageoise dans l’espace communautaire.
Ismaël Bicaba
Lefaso.net
