Les Verts du Burkina étaient en congrès extraordinaire le samedi 30 avril 2005 à Ouagadougou. Un congrès qui visait la restructuration et la redynamisation du parti. Au terme de leurs travaux, les congressites ont pris d’importantes décisions.
"Depuis un mois environ, notre parti vit une crise sans précédent dans son histoire. Il était de bon ton que nous nous retrouvons pour laver le linge sale en famille et repartir du bon pied", a indiqué Aboubacar Chiquette Diallo, secrétaire général des Verts du Burkina et président du Comité de crise.
Après avoir pris connaissance des raisons de la crise et constaté l’état de léthargie, la centaine de congressistes réunis a adopté un plan de relance des Verts du Burkina ; prononcé l’exclusion de Ali Diaby Kassamba qui était jusqu’alors leur président et mis en place un nouveau collège exécutif.
Composé de 37 membres dont deux (02) femmes, ce nouveau collège est dirigé par Aboubacar Chiquette Diallo secondé par Boureima Zida (vice-président), Wilfried Ouédraogo (secrétaire exécutif) et Joseph Bazié (secrétaire général adjoint).
Les congressistes ont par ailleurs interpellé la Cours des comptes sur la justification des fonds publics alloués à leur formation politique pour les années 2003 et 2004 qui ne se seraient pas faites dans les règles de l’art.
Ils ont réaffirmé l’appartenance des Verts du Burkina à la mouvance présidentielle dont l’AMP est désormais le cadre d’expression et invité le président Blaise Compaoré à se présenter à l’élection Présidentielle de novembre 2005.
Pour les Verts du Burkina, Blaise Compaoré est le premier écologiste de ce pays. Aussi, ont-il décidé de le soutenir tout en gardant leur projet de société, qu’ils qualifient de contribution au programme de développement solidaire de Blaise Compaoré.
D’ores et déjà, les Verts du Burkina annoncent pour bientôt, une campagne nationale "un cadre pour Blaise Compaoré". En attendant, ils entendent se doter d’un bulletin de liaison et lancer une chronique sur l’environnement dans une presse de la place.
Pour Mme Colette Kaboré, secrétaire nationale à la promotion de la femme des Verts du Burkina," le parti est revenu sur le droit après les dérives. Il faut maintenant travailler à faire des Verts un parti de renommés"."Elle demande également plus de place pour les femmes dans les instances décisionnelles.
La jeunesse des verts pensent que leur parti devrait lutter plus contre le chômage et la pauvreté.
Aboubacar Chiquette Diallo affirme avoir entendu leurs appels et promet que son mandat sera celui du combat. Une nouvelle page est peut-être en train de s’écrire dans ce ce parti.
Victorien A. SAWADOGO (visaw@yahoo.fr)
Sidwaya
