Réunies au sein de la Coordination des partis extraparlementaires, des formations politiques tentent de faire entendre leur voix. Elles ont fait leur rentrée politique le 18 décembre dernier, à l’Eau vive de Ouagadougou, à travers une conférence de presse.
PNP, LINAD/MOCLAD, RDR, RDP, ARDI, tels sont les sigles des cinq partis regroupés en une Coordination et qui professent leur appartenance à l’opposition modérée. Alternance démocratique dans la stabilité politique pour une paix durable au Burkina. Ainsi se résume la ligne de conduite de ces formations qui ont pour chef de file le PNP de Idrissou Koanda. 90 partis extraparlementaires, c’est trop, selon les initiateurs de la COPED. D’où leur volonté de se retrouver dans un cadre d’’échanges, de concertation et de communion politique.
La COPEP place son action sous le signe du "réalisme politique" à travers, dit-elle, l’autocritique et la critique objective. Elle veut, de ce fait, être "actrice de la consolidation de la démocratie par des débats politiques, unificatrice des forces pour une animation réelle de la vie politique, promotrice de politiques de développement, élaboratrice de projets de développement et instauratrice d’une paix véritable en favorisant un dialogue franc".
La COPEP reconnaît et appuie le chef de file de l’opposition, Me Gilbert Ouédraogo. Ce dernier a d’ailleurs assisté à la conférence de presse, accompagné d’une importante délégation de l’ADF-RDA. Nongma Ernest Ouédraogo de la CPS, Norbert Tiendrébéogo du FFS et Issa Tiendrébéogo du GDP faisaient aussi partie des invités de la COPEP qui, soit dit en passant, n’est pas opposée à la candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle 2005.
Par Mahorou KANAZOE
Le Pays
