Sénégal : Le Réseau des féministes du pays déplore la faible représentativité des femmes dans le gouvernement
9 avril, 12:44, par Sidy
C’est la même réaction des féministes après la nomination d’un nouveau gouvernement et le taux de femmes inférieur à 20% dans nos pays. Cependant, Ousmane Sonko n’a jamais promis un gouvernement paritaire, nulle part dans ses interventions et dans le Projet, mais un gouvernement de sortie du système néocolonial et de distribution équitable des ressources nationales. Il n’est donc pas question chez lui d’égalité de genre, mais de compétences et d’engagement.
Au Sénégal, si beaucoup de femmes sont compétentes pour occuper des postes ministériels, elles sont en général peu présentes dans le leadership politique et surtout très peu nombreuses ces trois dernières années à manifester en même temps compétences et engagement civique et citoyen, en dehors de la lutte contre les violences faites aux femmes. Par exemple, ce Collectif des féministes 2.0 non identifié n’a jamais tenu une réunion publique sur l’implication des femmes dans l’espace public ou civique et n’a émis aucune déclaration de soutien à la seule femme candidate à l’élection présidentielle.
En termes de perspectives, ce nouveau gouvernement a promis qu’en lieu et place de la nomination discrétionnaire par le président aux postes de direction, des appels à candidatures seront lancées et les meilleurs profils sélectionnés. Les organisations de femmes (et pas seulement les féministes) doivent dès lors travailler à renforcer les capacités des femmes, et surtout des jeunes femmes à prétendre à ces postes qui leur ouvriront plus facilement l’accès aux postes ministériels.
C’est la même réaction des féministes après la nomination d’un nouveau gouvernement et le taux de femmes inférieur à 20% dans nos pays. Cependant, Ousmane Sonko n’a jamais promis un gouvernement paritaire, nulle part dans ses interventions et dans le Projet, mais un gouvernement de sortie du système néocolonial et de distribution équitable des ressources nationales. Il n’est donc pas question chez lui d’égalité de genre, mais de compétences et d’engagement.
Au Sénégal, si beaucoup de femmes sont compétentes pour occuper des postes ministériels, elles sont en général peu présentes dans le leadership politique et surtout très peu nombreuses ces trois dernières années à manifester en même temps compétences et engagement civique et citoyen, en dehors de la lutte contre les violences faites aux femmes. Par exemple, ce Collectif des féministes 2.0 non identifié n’a jamais tenu une réunion publique sur l’implication des femmes dans l’espace public ou civique et n’a émis aucune déclaration de soutien à la seule femme candidate à l’élection présidentielle.
En termes de perspectives, ce nouveau gouvernement a promis qu’en lieu et place de la nomination discrétionnaire par le président aux postes de direction, des appels à candidatures seront lancées et les meilleurs profils sélectionnés. Les organisations de femmes (et pas seulement les féministes) doivent dès lors travailler à renforcer les capacités des femmes, et surtout des jeunes femmes à prétendre à ces postes qui leur ouvriront plus facilement l’accès aux postes ministériels.