Actualités :: Burkina/Terrorisme : « Il nous faut trouver des voies de dialogue », (…)

Ce n’est pas la première fois qu’il prône cette solution pour gagner la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Pour l’ancien ministre des affaires étrangères, Djibrill Bassolé, c’est clair et net, seul le dialogue est le remède miracle. « Je persiste, il nous faut aujourd’hui trouver des voies de dialogue parce que le phénomène a profondément évolué », estime-t-il. L’ancien diplomate burkinabè s’exprimait à l’occasion de la célébration du centenaire de l’Académie des sciences d’outre-mer le vendredi 26 mai 2023, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, depuis la France.

Ancien ministre de la sécurité de 2000 à 2007, Dibrill Bassolé confie que les attaques terroristes ne sont plus le fait d’incursion de groupes djihadistes venus de loin pour imposer une idéologie islamiste. Mais qu’il s’agit plutôt de jeunes burkinabè qui de plus en plus face à la misère et la désespérance adhèrent malheureusement à ces mouvements djihadistes.

« Les mouvements djihadistes recrutent de plus en plus de jeunes dans nos populations », révèle-t-il. Avant de proposer qu’il sied de faire une rétrospection en se posant la question de savoir pourquoi ce phénomène prend-il autant d’ampleur ? « Pourquoi nos jeunes se mobilisent de plus en plus aux côtés des djihadistes pour combattre l’État ? », s’interroge-t-il.

« Nous devons nous remettre en cause ! », poursuit Djibrill Bassolé. De son avis, la faute ne vient pas forcément de l’extérieur car le Burkina Faso traîne des problèmes de gouvernance, de répartition des richesses des régions auxquels s’ajoute l’instabilité.

Par conséquent, Djibrill Bassolé croit dur comme fer que ce n’est que par le dialogue que les autorités pourront amener ces populations à adhérer à l’État en se désolidarisant des « vendeurs d’illusion ».

Pour rappel, la célébration du centenaire de l’Académie des sciences d’outre-mer s’est tenue en présence de responsables politiques dont des chefs d’État en exercice ou anciennement en fonction, des intellectuels et des chercheurs, des dirigeants économiques, des artistes ou des acteurs des sociétés civiles.

Au cours de cet évènement, de grands enjeux environnementaux, démographiques, éducatifs, scientifiques, technologiques, culturels et sociétaux ont fait l’objet de discussions.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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