Actualités :: Vie politique : L’UPC outille une quinzaine de journalistes sur les contours (...)

Le Centre de formation de l’UPC (Union pour le progrès et le Changement) a, le samedi, 8 août 2020 à Ouagadougou, initié un atelier de formation au profit d’une quinzaine de journalistes. Ce renforcement de capacités a porté sur les « solutions sociales-libérales à la crise multi-dimensionnelle que traverse le Burkina Faso ».

Selon les initiateurs, cette formation s’inscrit dans une série de communications sur la sociale-libérale (ou le social-libéralisme), courant idéologique dont se revendique l’UPC. Pour atteindre l’objectif poursuivi par la session, les formateurs ont scindé le thème en deux grandes parties.
Ainsi, une première partie a été consacrée à l’idéologie du parti tandis que la seconde a, elle, porté sur les solutions sociales-libérales à la crise multi-dimensionnelle que traverse le Burkina Faso.

Eric Zongo a aussi révélé que l’option pour le social-libéralisme comme idéologie de l’UPC l’a été au bout d’un processus bien mûri par les militants du parti

Comme pour camper le décor à la deuxième communication, Eric Zongo, deuxième secrétaire national adjoint chargé de l’économie et du développement de l’UPC, a outillé les participants sur les contours du libéralisme. Celui-ci a d’abord fait observer que les idéologies sont en perte de vitesse dans la vie politique ; autrement, elles constituent de moins en moins le motif d’adhésion à un parti par les citoyens.

Il a également relevé que la plupart des partis en Afrique sont de la gauche (socialisme, communisme…), la droite (libéralisme) étant jugée avec prudence par certaines populations, du fait de préjugés ou d’interprétation erronée. Or, convainc Eric Zongo, même les partis politiques du courant social-démocratie appliquent des valeurs du libéralisme, tel que le système de partenariat public-privé (PPP).
Pour mieux éplucher son thème, M. Zongo l’a scindé en deux grandes parties : un aperçu sur les idéologies et explication sur la sociale libérale.

En effet, après avoir rappelé que le libéralisme est fondé sur la liberté pour chaque individu d’entreprendre, Eric Zongo a fait ressortir ses fondements politiques et économiques avant de situer les participants sur quelques courants du libéralisme, notamment le libéralisme classique et le néo-libéralisme.

Dans la deuxième partie, M. Zongo, économiste de formation, s’est attardé sur le social-libéralisme dont se réclame son parti, l’UPC ; retraçant son historique et expliquant ses fondements.

Marcelin Ouédraogo a plongé ses interlocuteurs dans la vie économique du Burkina à travers chiffres et arguments

Le social-libéralisme se veut une idéologie qui concilie les principes du socialisme avec ceux du libéralisme, avec une prééminence à la liberté accordée à l’individu. Ici, l’on est convaincu que dans la quête de son bien-être, l’individu contribue à la satisfaction du bien-être collectif.

La deuxième communication, qui a consisté en la présentation des solutions socio-libérales à la crise multi-dimensionnelle que traverse le Burkina Faso, a été livrée par Marcelin Ouédraogo, macro-économiste, premier secrétaire national adjoint chargé de l’économie, du développement et de la planification du parti. C’est donc en homme averti également qu’il a dressé une vue globale de l’économie burkinabè, commençant par situer le contexte national.

« Si le prix de l’or chute, il y a de fortes chances que l’on ne puisse pas payer les salaires. C’est ce qui est arrivé au Tchad avec la chute du coût du pétrole. (…). Nous sommes donc dans une économie sans lendemain », a fait ressortir le formateur dans son développement. Il a aussi relevé le fait que le pays dépend beaucoup de l’extérieur, si fait que ce dernier (partenaires internationaux, ndlr) a une mainmise sur les projets et programmes.

Jean-Léonard Bouda, directeur du siège national du parti a, en propos introductifs de la session, situé les participants sur le contour de l’initiative

« Quand vous prenez la SCADD (Stratégie de croissance accélérée et de développement durable), le PNDES (Plan national de développement économique et social), ce sont de meilleurs référentiels ; le seul problème, c’est la stratégie de financement », prend-il pour exemples.

C’est partant de ce diagnostic que Marcelin Ouédraogo a levé un coin de voile sur les solutions à la crise que traverse le pays. Celles-ci constituent sur un pan du programme de son parti qui sera exposé à la faveur des joutes démocratiques.
Selon la direction de l’UPC, ce programme de renforcement de capacités va se poursuivre avec d’autres acteurs.

O.L
Lefaso.net

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