Le sculpteur-fondeur burkinabè, Ali Nikièma, s’est positivement illustré au dernier Salon de Quissac en France, en y remportant le premier prix. Notre compatriote s’est distingué parmi 52 autres artistes venant de divers horizons.
Quatre œuvres du sculpteur Ali Nikièma, toutes en bronze, représentant respectivement une danseuse samo, un cavalier dogon, une danseuse mossi, une traversée du désert, ont séduit le jury du Salon de Quissac qui s’est tenu du 08 au 13 septembre 2005. Au regard de la qualité et de la force de la création mises dans les sculptures, le jury a décidé de décerner le premier prix du salon à Ali Nikièma.
Le sculpteur burkinabè qui participait pourtant, pour la première fois au Salon de Quissac (Sud de la France), s’est distingué parmi 52 autres concurrents venant de plusieurs pays d’Europe, d’Afrique et de l’Asie, Suisse, France, Belgique, Chine, Japon, Afrique du Sud, Burkina Faso.
Ali Nikièma qui séjourne régulièrement dans l’Hexagone pour dispenser des formations a été encouragé par ses élèves français à tenter sa chance au Salon international de Quissac qui a lieu chaque année depuis cinq ans. Et le coup d’essai du maître fut un essai gagnant.
Composé d’un diplôme et d’un trophée, le premier prix du Salon de Quissac vient compléter la longue liste des distinctions obtenues par l’artiste Nikièma : premier prix du concours de l’Agence de coopération culturelle et technique en 1981, premier prix des arts et des lettres de Ouagadougou en 1983, prix UNESCO, etc.
Formé à l’atelier familial Dermé Sibiri à Gnioncsin, au Centre national d’artisanat d’art à Ouagadougou et à l’Ecole de Pietrasanta en Italie, Ali Nikièma compte plusieurs participations à des expositions et festivals de sculpture en Afrique et en Europe.
En outre, l’artiste a à son actif, plusieurs œuvres monumentales qui se laissent admirer : monument de la bataille du rail, armoiries de la Présidence du Faso, bas reliefs en bronze du grand marché de Ouagadougou, monument du cycliste, sculpture au parc de Skoulurd au Danemark, etc. Ali Nikièma qui se dit fier du Burkina, parce que « catalyseur » en Afrique, a encore du talent à revendre. Il a en projet, la création d’une école de sculpture au profit de la jeune génération.
Gabriel SAMA (gabsam01@yahoo.fr)
Sidwaya
