Actualités :: Enregistrement des naissances : L’Unicef et l’Union européenne renforcent les (...)

Ce lundi 10 août 2020, le représentant adjoint de l’Unicef/Burkina Faso, James Mugaju, a remis symboliquement au directeur général de la Modernisation de l’état civil, Maxime Bouda, du matériel roulant et des équipements informatique pour faciliter l’enregistrement des naissances des enfants. Ladite direction s’est également vu doter de masques de protection sanitaire.

25 motos, du matériel informatique composé de 4 ordinateurs, un scanner, un appareil photo numérique ainsi que 6 000 masques de protection sanitaire destiné aux centres d’état civil pour limiter la propagation du Covid-19. C’est la part contributive de l’Unicef et l’Union européenne (UE) en vue de la modernisation du système national d’enregistrement des naissances et l’amélioration de l’offre de service d’état civil.

La remise symbolique

Ce deuxième lot de matériels qui vient d’être livré s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la modernisation du système d’état civil. Le représentant adjoint de l’Unicef Burkina Faso, James Mugaju, à propos du choix de la Direction générale de la modernisation de l’Etat civil (DGMEC) pour le présent don explique : « Nous appuyons cette direction parce que nous voulons accompagner les efforts du gouvernement pour assurer que chaque enfant burkinabè soit enregistré à la naissance ».

L’enregistrement à la naissance est un droit fondamental. Toutefois, son absence peut générer de graves problèmes pour les enfants, tels que l’éducation, la vaccination et la protection sociale parce qu’ils n’ont pas d’identité. Au-delà du fait que les données sur les enfants non enregistrés n’apparaissent pas officiellement, ces derniers (les enfants) sont invisibles aux yeux des preneurs de décisions politiques et budgétaires.

La dotation

C’est la triste réalité de l’enregistrement des naissances dans beaucoup de pays. « Au Burkina Faso, nous nous réjouissons parce que le gouvernement a fourni de gros efforts », a laissé entendre M. Mugaju. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Des disparités subsistent, notamment entre les zones urbaines où plus de 9 enfants sur 10 sont déclarés à la naissance (96,5%) contre 7 sur 10 (74,7%) dans les zones rurales. Les difficultés d’accès aux services publics sont un frein à l’enregistrement des naissances dans les zones rurales, la majorité de la population vivant au moins à 10 Km d’un bureau d’état civil.

C’est pourquoi, le DGMEC a accueilli à bras ouvert la dotation du jour. « Je voudrais en ce jour commémoratif de la Journée africaine de l’état civil, remercier notre partenaire stratégique qu’est l’Unicef pour cet accompagnement », a déclaré Maxime Bouda. Pour lui, le matériel roulant va permettre aux équipes mobile d’aller au niveau des villages, des campements, et des hameaux de cultures pour enregistrer chaque enfant.

Le DGMC, Maxime Bouda, a salué l’initiative

« C’est véritablement un pas en avant. Au niveau du gouvernement, il a été élaboré la stratégie nationale de l’état civil. Et cette stratégie a défini des priorités. Je pense que la présente activité répond à ces priorités et je voudrais ici réitérer mes remerciements à l’Unicef qui chaque année accompagne les efforts du gouvernement. Nous pouvons dire aujourd’hui que les efforts porteront des fruits », a-t-il notifié. Désormais, des milliers de centre d’état civil pourront améliorer leur prestation sur le terrain au grand bonheur de la population.

Pour rappel, l’Unicef et l’UE vont octroyer au gouvernement burkinabè plus de 3 milliards de F CFA, pour soutenir l’enregistrement des faits d’état civil au Burkina Faso sur une période de trois ans (2018-2021).

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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