Actualités :: Anniversaire du Bozambo : Du bar-dancing à un espace culturel

A l’occasion du 1er anniversaire de son bar-dancing, le "Bozambo", l’artiste-musicien, Georges Ouédraogo dit "le Gandaogo national" a animé, le jeudi 1er septembre 2005, une conférence de presse sur sa vie artistique et musicale.

Le "Bozambo" rappelle les années 1974 où des chanteurs ivoiriens et voltaïques, à l’époque, avaient créé un groupe musical dont le 1er album a été baptisé "Bozambo" qui signifie "diminuer la tricherie" en langue nationale mooré. C’est ce nom que Georges Ouédraogo, membre-fondateur de ce groupe a donné à son bar-dancing, situé dans le quartier Kalgondé de Ouagadougou.

La conférence de presse initiée à l’occasion du 1er anniversaire du bar-dancing "Bozambo", le Gandaogo national a parlé de sa vie artistique et musicale qu’il mène depuis plus de trente ans. En effet, le conférencier indique que c’est en 1965 qu’il a embrassé la musique par l’intermédiaire du musicien Jean Hyacinthe Tapsoba pendant qu’il était ramasseur de matériel de musique. Nourri par l’expérience du musicien Jean Hyacinthe, il s’est lancé sur ses pas et a fait sa première composition dans "Volta Jazz".

Après des séjours en Côte d’Ivoire, en Allemagne, en France, Georges Ouédraogo a suivi des formations dans le domaine de la batterie, la composition et la chanson.

Pour des raisons politiques, qu’il n’a pas voulu évoquer au cours de l’entretien avec la presse, le Gandaogo national dit avoir connu un passage de dix sept (17) ans à vide, c’est-à-dire sans production. La particularité du Gandaogo national est le choix de chanter en langue mooré, sa langue maternelle. "Je chante en mooré pour faire comprendre quelque chose à ceux qui m’écoutent", a-t-il dit.

De la politique, le conférencier affirme aux hommes des médias qu’il ne chante pas pour les politiciens. "Je ne suis pas d’accord avec les gens qui chantent pour la politique", a-t-il confié.

Pour le 1er anniversaire de son bar, Georges Ouédraogo fait un bilan positif de la structure qu’il gère depuis plus de douze (12) mois. Il a, en projet, la transformation de son bar en un projet d’espace culturel pour les générations futures.

Un programme riche en prestation d’artistes et des réjouissances populaires sont au menu de la commémoration du premier anniversaire du "Bozambo".

Stanislas BADO (bado_stanislas@yahoo.fr)
Joël ZOUNDI(stagiaire)

Sidwaya

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