Actualités :: Fat Lion : "Notre musique est vendable"

Avec trois albums sur le marché et un quatrième en préparation, Inoussa Samandoulgou bien connu sous le nom d’artiste Fat Lion écrit à sa manière les pages de l’histoire de la musique burkinabè. Depuis qu’en 1989 il a "goûté" à la chose musicale, le coup d’essai s’est révélé un coup de maître.

Après un bref séjour au Faso, Fat Lion retournera sur les bords de la lagune Ebrié pour "parfaire ses notes" dans le domaine de la musique. C’est donc avec cette touche qu’il est retourné chez lui, où le reggae son genre lui sert de tremplin pour dire "sa part de vérité".

Avec le temps dit-il, "j’ai compris qu’il fallait amorcer un petit virage". Et ce virage ne le conduit pas loin de son genre. Mais plutôt le pousse à adopter les genres de chez nous au rythme reggae.

Ainsi "la danse bissa, le dioula, le warba", sont donc petit à petit introduits dans le rythme qu’il veut "coller" au reggae babylonien. Le réussira-t-il ? Fat Lion y croit en tout cas. Lui aujourd’hui, secrétaire général adjoint du Syndicat des artistes musiciens ne cache pas sa ferme volonté d’aider ses "collègues" à sortir de l’ornière et à vivre pleinement de la musique.

"Il faut sortir du catalogage des artistes" dit-il. "Sur quelle base un artiste qui joue 30 mn a un cachet différent d’un autre qui joue la même durée que lui", s’interroge-t-il. Voici pourquoi, "nous voulons à travers le syndicat, aider à plafonner les prestations de nos artistes à 500 000 F CFA pour le live et 150 000 le play back".

Fat Lion reconnaît lui-même que ce sera une bataille de longue haleine mais garde espoir. L’artiste musicien qu’il est salue les nouveaux rythmes bien de chez nous tel le Takiborsé, se dit prêt à contribuer à leur promotion mais se refuse à y consacrer entièrement une cassette. Fat Lion dit merci aux autorités pour leur détermination à lutter farouchement contre la piraterie. Mais préconise que "l’Etat arrive à limiter l’importation étrangère dans le domaine de l’entrée des œuvres musicales sur le territoire".

Après tout, l’Union européenne s’organise pour faire front aux chemises chinoises pourquoi pas nous, face aux produits étrangers s’interroge-t-il.

Jean Philippe TOUGOUMA (jphilt@hotamail.com)
Sidwaya

Kundé 2024 : Amzy s’empare du kundé d’or, Djeli Karim du (...)
Burkina /Culture : « Que vous gagniez ou perdiez, une (...)
Festival chrétien des opportunités et de la musique de (...)
SNC/Bobo 2024 : L’Union européenne sponsorise trois prix (...)
« Nuit du Bwamu » : Un cadre de promotion de la parenté à (...)
SNC/Bobo 2024 : Un bilan à chaud de la 21e édition
Boucle du Mouhoun/Commune de Konan : Des masques (...)
SNC/Bobo 2024 : Les portes se referment sur la 21e (...)
Prix spéciaux SNC 2024 : « Chaque prix décerné est un (...)
SNC Bobo 2024 : 27 acteurs décorés pour leur contribution (...)
Prix spéciaux SNC 2024 : Voici ceux qui ont raflé le plus (...)
« Culture en scène » : Un évènement pour valoriser davantage (...)
Burkina : L’Unicef offre un véhicule 4x4 à la direction (...)
SNC Bobo 2024 : Le comité national d’organisation honore (...)
Médias et culture : « La culture vit au Burkina mais la (...)
Burkina / SNC 2024 : Les "boys" sont également sur le (...)
SNC Bobo 2024 : Drissa Zon, nouveau roi des arènes
Promotion culturelle : La SNC et la fondation Festival (...)
SNC Bobo 2024 : L’exposition de livres, une caverne (...)
SNC Bobo 2024 : Des exposants se plaignent de (...)
Kundé 2024 : Six artistes internationaux et quatre (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 4494


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés