Les téléspectateurs de la Radio télévision du Burkina (RTB) suivent depuis plus d’une semaine une nouvelle série télévisuelle "Le nouveau Royaume d’Abou". Dans le souci d’un marketing intense et efficace autour de la série, ses producteurs ont convié la presse autour d’un petit déjeuner pour échanger. C’était jeudi 04 août 2005 à l’hôtel Sofitel Ouaga 2000.
Les téléspectateurs de la TNB ont connu le "Royaume d’Abou". Maintenant ils ont "Le nouveau Royaume d’Abou". C’est un feuilleton télé de 26 minutes dont chaque saison fait 20 épisodes et qui se situe dans le registre des télénovelas. Il est diffusé le samedi à 22 h 30.
Passés donc quelques jours de diffusion, le producteur délégué M. Sékou Traoré, les réalisateurs (Raymond Tiendré, Christine Dowmont Perro, Dominique Zeida, Issa Traoré de Brahima) ainsi que des personnes ressources en communication (Edgar Moné et Nabi Souleymane Ouédraogo) ont échangé avec les journalistes sur les conditions de sa réalisation, les acteurs, les objectifs recherchés à travers ce feuilleton ainsi que sa promotion.
A travers cette série recadrée dans le fond et la forme, le consortium de producteurs (Sahelis, RTB et Lucioles Productions) veut faire de la télénovela burkinabè une série à succès à l’image des autres.
Raison pour laquelle "Le nouveau Royaume d’Abou" est l’émanation de quatre réalisateurs aux sensibilités différentes. Et logique pour logique, la quête du professionnalisme. Pour les réalisateurs, la différence d’avec la première série est très nette et cela s’observe sous plusieurs angles. D’abord l’ajout de nouvelles problématiques en ce sens que l’acteur principal, Abou sort de son royaume (Bobo) pour d’autres horizons (ici la Suisse). Une tournée qui entraîne des rencontres et des histoires que la série relate.
La seconde différence disent-ils, a trait à l’introduction d’autres couches sociales notamment les enfants et les non autochtones (la Suissesse) dans le télénovela ; la 3e différence vient du remplacement d’anciens acteurs par des nouveaux. Ceci, les réalisateurs l’expliquent par le fait qu’ils veulent couper court à l’amateurisme. Pour eux, tout acteur qui décide de s’engager dans le tournage de la série doit suivre sa logique à savoir évoluer dans le sens du professionnalisme.
Pour le moment, l’œuvre est diffusée sur la RTB. Elle le sera bientôt sur CFI. La télénovela est également invitée au Festival MIPTV (Cannes).
Le tournage de la seconde saison de 20 épisodes est déjà entamé. Les télespectateurs y découvriront le retour d’Abou de la Suisse d’un stage en marketing, son arrivée à l’aéroport de Ouagadougou, sa prétendue relation avec une Suissesse et la bombe à retardement (sa secrétaire).
Ismaël Bicaba (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya
