Le programme « Voix pour le Changement », mis en œuvre par l’Organisation Néerlandaise pour le Développement - SNV, a organisé un atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC), du 20 au 22 mars 2018 à Ouagadougou. Il s’est agi entre autres d’échanger avec les OSC sur quelques astuces pour la dynamisation d’une alliance et la conduite du plaidoyer.
Neuf Organisations de la société civile (OSC) du Burkina ont approfondi leurs connaissances afin de contribuer à la croissance, au développement inclusif et d’aider à réduire les inégalités. Cette activité est la cinquième du genre, après le démarrage du programme en 2016 et lancé officiellement en mars 2017.
Ces ateliers ont permis au programme « Voice for change partnership » ou « Voix pour le changement » et les OSC :
L’élaboration des plans de plaidoyer ;
L’acquisition de compétences en plaidoyer, utilisation de preuves, leadership personnel, durabilité organisationnelle, suivi-évaluation, intégration du genre et climat ;
La mise en œuvre des plans de plaidoyer.
Lors de cet atelier, les organisateurs ont visé un double objectif à savoir :
Tirer des enseignements sur les principales réalisations faites jusque-là ;
Approfondir les connaissances sur la construction d’alliance, l’utilisation et la dissémination des évidences, la légistique, la communication et l’utilisation des médias pour la conduite du plaidoyer.
En ce qui concerne l’utilisation des médias, le coordonnateur du programme « Voix pour le changement », Mahamadou Badiel a indiqué que les OSC ont été outillées sur les canaux de communication qu’il faut utiliser efficacement afin d’atteindre le grand nombre de personnes.
Avantages du programme
Selon le président de la cérémonie de clôture, par ailleurs premier vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, les thèmes abordés concernent les problèmes existentiels des populations. Compte tenu de ce rôle important que joue le programme V4CP, il a affirmé que l’Assemblée nationale a besoin de légiférer de façon utile et d’interpeller le gouvernement sur les préoccupations réelles des populations.
A en croire Valea Fatimata, représentante de la Plateforme d’action pour la sécurisation des ménages pastoraux (PASMEP), la plus-value de cette formation pour elle, c’est la communication sur la légistique (ensemble des méthodes et conventions d’élaboration, de rédaction, d’édiction et d’application des textes normatifs : lois, décrets et règlement). « L’ancien président de l’Assemblée nationale, Mélégué Maurice Traoré, qui nous a entretenu sur l’élaboration des lois : les types de lois et les moments auxquels nous pouvons influencer leur élaboration », a-t-elle précisé.
Selon le coordonnateur mondial du programme « Voix pour le changement », Erik Van Waveren, c’est l’organisation SNV avec l’appui financier du ministère néerlandais des Affaires étrangères (DGIS) et l’appui technique de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), qui a implanté le programme « Voice for change partnership ». Depuis plus de 50 ans, ils interviennent dans plusieurs pays à travers le monde dans les secteurs de l’Agriculture, les Energies renouvelables et l’Hygiène l’eau & l’Assainissement. Le programme quant à lui opère sur trois thématiques que sont : la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience pastorale et les énergies renouvelables.
Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net
