A moins d’un mois de l’ouverture des 7es Jeux de l’avenir des personnes handicapées d’Afrique (JAPHAF) qu’accueille Ouagadougou, le comité national d’organisation conduit par son président Siaka Diarra, a fait l’état des lieux des préparatifs à la presse, vendredi 1er juillet 2005 au stade du 4-Août. On est parti pour battre beaucoup de records.
Plus de 300 athlètes représentant une vingtaine de pays sont attendus au Burkina Faso pour les 7es JAPHAF du 25 au 31 juillet 2005. « Les Jeux intéressent maintenant toute l’Afrique aussi bien la partie francophone, anglophone que lusophone », a tenu à préciser le docteur Siaka Diarra, président du comité national d’organisation. Quand les JAPHAF naissaient à Ouagadougou en 1994, ils n’accueillaient que l’Afrique francophone.
En 7e édition, ce rendez-vous des personnes handicapées a même pris des allures de JO, version paraolympique. Des athlètes européens seront présents aux JAPHAF de Ouagadougou. Tout cela a amené le docteur Diarra à soutenir, avec un peu d’exagération, que « nulle part ailleurs, il n’existe un rassemblement de ce type ». A Ouaga, à en croire les organisateurs, des records vont tomber. Lomé 2001 qui détient jusque-là le record de participation avec 17 pays sera certainement battu même si pour l’heure, ce sont une quinzaine de pays qui ont confirmé leur participation.
« Sur le terrain de la compétition aussi, des records vont tomber. Qu’est-ce que vous croyez ? Nous aussi on a des records à battre là. Ceux qui en doutent n’auront qu’à faire le déplacement du 4-Août et des autres sites des compétitions », a lancé avec humour le président du comité d’organisation.
Les compétitions seront ouvertes dans de nombreuses disciplines sportives dont l’athlétisme, la lutte africaine, l’haltérophilie, le tennis de table, le torball, une spécialité-maison.
Le budget nécessaire à l’organisation de ces JAPHAF est estimé à 85 087 850 FCFA. La mobilisation d’une telle somme aurait été pratiquement impossible si d’éminentes personnalités n’avaient pas accepté d’apporter leur contribution à cette bonne cause. Ainsi un comité de soutien au sein duquel ou retrouve Hélène Blondet, épouse de l’ambassadeur de France, Ingalill Holmes, épouse de l’ambassadeur des Etats-Unis, Monique Schaapveld, épouse de l’ambassadeur des Pays-Bas, Kadidiatou Yonli, épouse du Premier ministre du Burkina.
D’autres personnalités telles le président de l’Assemblée nationale, Roch M. C. Kaboré, le ministre Mariam Lamizana ont signé des lettres de recommandation qui ont été fort utiles dans la quête des fonds. L’action combinée de tous ces facteurs a permis de réunir, selon le président du comité de soutien chargé de la mobilisation des fonds, le commissaire de police, Nicolas Declerc, 60 % du budget. Et Declerc d’ajouter que pour le complément du budget, le comité attend encore la manifestation de bonnes volontés.
Le comité national d’organisation n’a pas manqué de remercier, au cours de la conférence de presse, la première dame du Burkina qui a accepté parrainer ces JAPHAF.
Le SG des JAPHAF, le docteur Seyni Barro qui est venu apporter son soutien au comité national d’organisation a dit, qu’en marge des Jeux, un stage au profit des entraîneurs et le renouvellement du bureau exécutif des JAPHAF se feront à l’occasion.
Jérémie NION
Sidwaya
