L’actualité culturelle dans la province du Yatenga reste marquée par la tenue de la 4e édition du Festival sport et culture de Ouahigouya (FESCO) placée sous le thème "Cohésion sociale et lutte contre la pauvreté". La cérémonie d’ouverture a eu lieu le vendredi 27 mai 2005 à Ouahigouya.
Elle a été présidée par M. Luc Adolphe Tiao, président du Conseil supérieur de la communication et a connu la présence de M. le gouverneur de la région du Nord, du bâtonnier de l’Ordre des avocats, de Me Gilbert Noël Ouédraogo, 3e vice-président de l’Assemblée nationale, des députés, des directeurs et chefs de services, des autorités coutumières et religieuses et de nombreux festivaliers venus de toute la région.
Le président du comité d’organisation, Etienne Ouédraogo dans son mot de bienvenue, a remercié tous les partenaires du festival pour leurs soutiens multiformes au FESCO. Pour Me Gilbert Noël Ouédraogo, parrain du festival, le thème : "Cohésion sociale et lutte contre la pauvreté" répond actuellement aux préoccupations des populations. Car dit-il, "la cohésion sociale" est un facteur déterminant dans la lutte contre la pauvreté.
Le discours d’ouverture a été prononcé par M. Luc Adolphe Tiao, président du CSC. M. Tiao n’a pas manqué de magnifier le liwaga, qui est une danse et une musique pleines de sensation. Aussi a-t-il exhorté les organisateurs à plus de créativité dans l’organisation avant de déclarer ouvertes les activités de la 4e édition du FESCO, qui aura duré que 24 h au lieu de 72 h comme précédemment annoncé à cause du deuil national décrété pour les obsèques du président Sangoulé Lamizana. Un défilé des troupes en compétition et un match de football ont mis fin à la cérémonie d’ouverture.
Dans la nuit du vendredi 27 mai 2005, les festivaliers ont eu droit à la compétition du liwaga au dancing de l’amitié.
Cette compétition qui a regroupé au total 14 troupes de liwaga a vu la victoire de la troupe Silmandé de Silga. Elle remporte ainsi le trophée, une somme de plus de 200 mille F CFA et un lot de tee-shirts. Au regard de la mobilisation des populations et de la qualité des prestations des troupes, on peut dire modestement que la 4e édition du FESCO a tenu ses promesses.
Jean-Victor OUEDRAOGO
AIB/Ouahigouya
