Actualités :: L’art vestimentaire : Une quête continue de l’innovation

L’art vestimentaire parfois relayé au second plan, regroupe de nombreux acteurs en quête permanente de la perfection et d’innovation.

L’adage qui dit que " l’habit ne fait pas le moine " n’est pas toujours vérifié dans notre contexte actuel. Les hommes et les femmes parcourent les boutiques, les magasins de prêts -à-porter, les ateliers de couture afin de se procurer des tenues à la hauteur de leur personnalité. Les industries textiles, les stylistes-modélistes, les couturières et les mannequins s’efforcent, à leur tour, de créer ou produire des tenues vestimentaires en vue de satisfaire la demande de leurs clients.

Ibrahim N’Gom, styliste-modaliste est de ceux-là qui pensent que " l’art vestimentaire doit être marqué par des créations personnelles et que ces innovations doivent être continues "

C’est pourquoi à chaque fois qu’il dépose un tissu sur sa table de coupe, il cherche les voies et moyens nécessaires pour confectionner un modèle différent de ceux qui existent déjà. M. N’Gom estime que le couturier doit être en mesure de proposer à ses clients, les tenues qui leur conviennent le mieux. Aussi lui revient-il de confectionner quelque-chose qui sort de ordinaire. Pour lui, on peut décider de s’habiller sexy sans pour autant porter des vêtements courts ou transparents.

Les modèles sexy épousent la forme de la personne qui les porte ", affirme-t-il. Il pense que ceux qui s’habillent sexy ne sont pas forcément des gens vulgaires mais simplement, une manière de mettre en exergue leur forme pour un événement, par exemple (soirée).

Le mannequinat : une voix d’expression des coutumiers

Les mannequins qui ont pour mission de présenter les créations des professionnels de la " paire de ciseaux " au public sont parfois mal vus dans nos sociétés africaines. Pourtant, c’est un métier qui participe à la promotion de l’art vestimentaire.

" On porte les tenues pour montrer au public le savoir-faire et le talent des couturiers ", dit Mlle Kadidja Benga Toé, mannequin. Elle refuse le fait que certains voient le mannequinat comme une forme d’exhibition ou de prostitution.

Pourtant, ces jeunes gens qui défilent ne sont pas des personnes vulgaires ; mieux, chacun sait ce qu’il veut. A cet effet, elle demande à ce que l’on offre plus d’opportunités d’expression à ceux ou celles qui ambitionnent de faire carrière dans le mannequinat.

Régine ZERBO
Sidwaya

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