La mort, l’inévitable destin de tous
Vivants nous sommes, morts nous serons
Quand et comment ?, on ne le sait d’abord
Vous nous avez devancés, que Dieu vous accueille !
Vous victimes de la barbarie humaine
Vous âmes disparues du 15 janvier 2016
Vous que nous pleurons et pleurerons toujours
Vous l’avez finalement rencontrée : la mort
Que dire ? Rien. Seulement la prière, le silence
Un silence grand dans les cœurs pour écouter
Entendre vos cris de détresse à l’heure fatidique
Ô que mon cœur saigne, la douleur est atroce !
Vous y êtes allés pleine de vie, dans la joie
Ils sont venus avec leur barbarie inqualifiable
Ils ont visé, ils vous ont tirés, vous êtes morts
Vous en repartez couchés dans des corbillards
Pourquoi ? Pourquoi vous ? Dieu seul sait !
Le Burkina vous pleure, le monde vous pleure
Vous n’êtes que victimes, victimes d’une guerre
Guerre où vous n’étiez ni soldats ni ordonnateurs
La mort vous a fauchés par la plus ignoble manière
Mais elle vous fait partir par la plus grande porte
Tous les burkinabé vous portent dans leurs cœurs
Vous ne mourez point, vous entrez dans la vie
La mort, l’inévitable destin de tous
Vivants nous sommes, morts nous serons
Quand et comment ? On ne le sait d’abord
Vous nous avez devancés, que Dieu vous accueille !
Rodrigue Hilou
Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 2205