Actualités :: 11 décembre 2015 à Kaya : Ce qu’en pensent des citoyens de la cité

Après Dédougou en décembre 2014, c’est Kaya, chef-lieu de la région du Centre Nord, qui abritera les festivités de la fête de l’indépendance du Burkina Faso en décembre 2015. Une certaine information avait fait croire qu’en lieu et place de Kaya, c’est Ziniaré qui abriterait l’édition de 2015, ce qui avait créé en son temps un mouvement d’humeur à Kaya. La précision a été faite peu de temps après que ce serait bel et bien Kaya qui abriterait les festivités. Avec son lot d’investissements en amont. De quoi rassurer certains kayalais, même si d’autres attendent toujours de voir. Au cours de la visite du Premier ministre dans la commune le 23 juin dernier, nous avons recueilli les sentiments de certains d’entre eux par rapport à la tenue du 11 décembre 2015.

Sawadogo Wendyesdé, Agent ONATEL : ‘’c’est une bonne chose’’

« Je pense que c’est une bonne chose, surtout que à un moment donné on a failli la récupérer. Mais grâce à la solidarité des fils et filles de Kaya et du Centre Nord en général, on s’est fait entendre. Nous souhaitons seulement que les investissements soient effectivement réalisés. C’est ce qui nous importe le plus. Les festivités c’est bon mais il faut que les investissements soient réalisés avec la plus grande rigueur pour que ça soit bénéfique au Centre Nord. Et il faut qu’au-delà de ça il y ait un suivi. Il ne faut pas qu’après, ce soient les salamandres qui y habitent. En tout cas, la jeunesse est prête à accompagner les autorités dans cette organisation ».

Alima Ouédraogo, Restauratrice : ‘’ça va permettre de construire la ville’’

« Le 11 décembre est positif pour nous. Ça va nous permettre de construire la ville. Ça va faire rentrer beaucoup d’argent parce qu’il y aura beaucoup de visiteurs. Pour nous les commerçantes surtout ce sera une bonne chose, ce sera une occasion pour faire des recettes. C’est vraiment une belle initiative et on les encourage vraiment.

Sawadogo Djinguiri, Agent de santé : ‘’Vraiment une bonne chose’’

« Je pense que l’organisation du 11 décembre est une bonne chose. Dans une zone quand ça arrive, il y a trop d’activités, ça embellit le coin dans ce sens qu’il y a des infrastructures qui arrivent et quand on arrive dans le coin on sent qu’on est vraiment au Burkina. Et partout où ça s’est passé, quand on arrive on trouve que la ville est très très belle. Il y a des locaux là où il n’y en avait pas, des activités se créent,… c’est vraiment une bonne chose. »
Reine Ouédraogo, stagiaire à l’ENEP : « C’est une bonne chose parce que ça va aider la ville de Kaya à se développer plus. Parce qu’il y a beaucoup de choses qui manquent à Kaya. Surtout en matière d’infrastructures, il y a beaucoup de choses qui manquent et ce sera l’occasion pour Kaya d’en bénéficier ».

Malick Simporé, Coordonnateur des Organisations de la Société Civile de la région du Centre Nord : ‘’Ça va nous rapporter beaucoup’’

« Le 11 décembre ça va nous rapporter beaucoup de choses parce que ça va redorer le blason de la ville de Kaya, ça va permettre aussi à Kaya d’être une ville flambant neuve. C’est déjà quelque chose par rapport à certaines infrastructures qui seront réalisées à Kaya. Si les promesses sont vraiment tenues, nous serons très contents. Le premier ministre est venu nous rassurer que ce sera à Kaya et que toutes les infrastructures promises seront réalisées, mais on attend de voir »

Zacharia Soulga, SG/ Union pour le Développement de la province du Sanmatenga : ‘’Il faut travailler main dans la main pour réussir ’’

« Je pense que c’est une très bonne chose d’abord que l’Etat ait décentralisé l’organisation du 11 décembre, ensuite que Kaya ait été choisi pour l’organisation de l’édition de 2015. Bien sûr ça n’a pas été facile vu ce qui s’est passé. Nous nous sommes battus pour arracher l’événement, il faut maintenant que les filles et fils de la région se battent pour le réussir. Parce qu’il ne suffit pas de dire que ça va se passer ici. Et pour réussir l’événement, il faut que les gens travaillent main dans la main, sans clivages et dans la transparence. »

Propos recueillis par Samuel Somda

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