Actualités :: Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris : Le système de (...)

Le Député Emile Ouédraogo a soutenu avec brio, le jeudi 19 juin dernier, sa thèse de PhD au Centre d’Etudes diplomatiques et stratégiques de Paris CEDS. Le « PhD in international relations and diplomacy » du CEDS est destiné en priorité aux diplomates, cadres, dirigeants, officiers supérieurs déjà diplômés d’un master et désireux d’approfondir leur connaissances dans le domaine de la diplomatie et des relations internationales.

C’est dans ce cadre que cet officier supérieur des forces armées burkinabè, du haut de son expérience de près de trente ans en tant que soldat et ancien ministre en charge de la sécurité, a porté son thème de PhD sur « Réforme du secteur de la sécurité et gouvernance en Afrique de l’Ouest : enjeu et perspectives »

La zone CEDEAO, avec ses 15 pays a été passée au crible de la thèse, à travers ses sous-espaces que sont :
-  Pour les anglophones : le Ghana, la Gambie, le Nigeria, le Libéria, la Sierra-Léone ;
-  Pour les francophones : le bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée , le Mali, le Niger, le Togo, le Sénégal ;
-  Les lusophones : le Cap-Vert, la Guinée-Bissau.

On retiendra que l’héritage des armées coloniales et des armées de libération (guérilla), a peu ou prou constitué l’ossature de l’appareil militaire et de sécurité dans maints Etats de la CEDEAO. Les enjeux de la sécurité, différents d’un pays à l’autre, sont déterminés par des questions de culture, d’identité, de politique intérieure propre aux Etats, mais aussi de politique régionale.

La réforme de ce secteur initiée et portée par les Nations-Unies, doit être assurée par les Etats, pris individuellement et collectivement, à travers les nombreux mécanismes mis en place, tels le Traité révisé de la CEDEAO (Cotonou, 1993), le Protocole relatif au Mécanisme de Prévention des conflits, de management, de Résolution, de maintien de la paix et de la sécurité etc…

Mais aujourd’hui, les enjeux de la sécurité dans l’espace CEDEAO, au regard des nouvelles menaces qu’impose le terrorisme international, (AQMI dans la zone sahélo-saharienne, Boko Haram au Nigeria, narco-trafic…) impose que courageusement, une nouvelle dynamique soit impulsée à la réforme et à la gouvernance du secteur de la sécurité.
C’est pourquoi, Emile Ouédraogo propose des pistes nouvelles qui sont :

Au niveau des états.

1. Une vision plus élargie des concepts de sécurité, faisant de l’être humain le centre des préoccupations, sans compromettre la sécurité des Etats, condition sine qua non de toute sécurité.

2. Une appropriation et une mise en œuvre du concept de la reforme du secteur de la sécurité, pour un enracinement effectif de la démocratie et de l’Etat de droit, et un renforcement des institutions de sécurité.

Au niveau régional

1. L’élaboration d’une stratégie de sécurité régionale au niveau de la CEDEAO pour faire face aux menaces transnationales.

2. La relecture et la mise à jour des textes et mécanismes de la CEDEAO relatifs à la paix et à la sécurité, afin de pouvoir répondre efficacement aux défis sécuritaires de la sous-région.

3. L’élaboration d’un cadre référentiel sous-régional pour la reforme et la gouvernance du secteur de la sécurité.

Au regard de la pertinence du thème, le jury a vivement recommandé la publication de la thèse, après voir jugé son auteur digne du titre de Docteur.

Devant un parterre d’amis et de connaissances et d’officiels, dont l’ambassadeur du Burkina Faso en France, Eric TIARE, venu apporter son soutien au candidat, le jury, composé d’éminents scientifiques venant d’horizons divers, a tenu a salué à sa juste hauteur la grande qualité scientifique de l’étude menée par Emile Ouédraogo, en lui décernant la mention « très honorable avec les félicitations du jury ».

Service Presse, Ambassade du Burkina Faso à Paris
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