Actualités :: Tentative de viol d’un domestique : La version de la mère du présumé (...)

La fondatrice du collège d’enseignement commercial, Mme Marie Joseph Bambara, mère de Théodore Bambara (TB), présumé auteur d’une tentative de viol de leur domestique répondant au nom de Mariam Ouédraogo, s’est déplacée en personne au siège des Editions "Le Pays" le 20 septembre 2010. L’objectif de son déplacement était, a-t-elle dit, de rétablir la vérité sur les faits reprochés à son fils.

La fondatrice du collège d’enseignement commercial, Mme Marie Joseph Bambara, mère de Théodore Bambara (TB), présumé auteur d’une tentative de viol de leur domestique répondant au nom de Mariam Ouédraogo, s’est déplacée en personne au siège des Editions "Le Pays" le 20 septembre 2010. L’objectif de son déplacement était, a-t-elle dit, de rétablir la vérité sur les faits reprochés à son fils.

"C’est à propos de l’article paru dans le quotidien "Le Pays" n°4702 du lundi 20 septembre 2010 où il est question de mon fils qui aurait tenté de violer la domestique. Je suis venue au journal pour éclairer l’opinion publique sur cette affaire. Je sais que mon fils est violent mais il n’a jamais battu la domestique, ni tenté de la violer. Il n’a jamais fait usage de couteau comme Mariam Ouédraogo, la domestique, a voulu le faire croire", a déclaré Mme Bambara.

Elle a affirmé avoir été témoin de la scène. Selon son récit, son fils Théodore est rentré à la maison le matin trouver que la domestique a laissé les portes ouvertes et il est ressorti sans rien faire. En rentrant, elle a également fait le même constat. Toujours selon elle, c’est aux environs de 18h30 que son fils Théodore Bambara lui a téléphoné pour lui dire que si elle ne venait pas vite, il frapperait la domestique.

A son arrivée, elle a entendu des bruits au fond de la maison et elle a dit à son fils de la laisser. La domestique se serait agrippée à elle et c’est à ce moment que Théodore la gifla. Elle aurait essayé de les séparer mais on l’a fait tomber, a-t-elle affirmé. ’’C’est en voulant les séparer qu’on m’a poussée et je suis tombée sur une poubelle en me blessant. Si j’étais restée à l’écart comme on l’affirme, est-ce que je serais blessée ? Si on veut me mettre en prison pour non-assistance à personne en danger, qu’on le fasse. De toute façon, un jour, la vérité triomphera’’, a-t-elle martelé.

Et de renchérir qu’elle n’a pas peur d’aller en prison. Mme Bambara a, par ailleurs, fait savoir que son gardien peut témoigner sur ce qui s’est passé entre son fils et la domestique. Elle a également affirmé erronée l’allégation selon laquelle son fils aurait dépossédé la domestique d’une somme de 50 000 F CFA.

Une émeute avortée

Mme Bambara a aussi confié qu’après l’incident, une grande foule s’est rassemblée devant sa porte avec pour dessein de faire sortir son fils Théodore et de le tuer. Mais la foule aurait été appelée à la raison par une femme. A l’en croire, c’est son chauffeur qui serait à l’origine de la mobilisation de cette foule, car c’est ce dernier qui serait allé informer les parents de la domestique de l’incident qui s’est produit entre celle-ci et son fils Théodore. Elle a ajouté que c’est avec le même chauffeur que sa domestique s’entendait pour détourner son huile et son riz, mais elle ne leur a rien fait car elle est partisane de la non-violence.

Mme Bambara a déclaré que même le médecin qui a examiné la domestique a confié que celle-ci n’avait rien et l’a donc autorisée à rentrer chez elle. ’’Mon frère est allé rendre visite à la domestique mais malgré cela, elle veut qu’on emprisonne Théodore et qu’on lui rembourse sa prétendue somme de 50 000 F CFA. On m’a volé des millions de francs CFA, mais je n’ai pas mis quelqu’un en prison parce que je suis partisane de la non-violence", a-t-elle laissé entendre.

Mme Bambara dit ne pas comprendre pourquoi la domestique n’a pas abandonné le travail plus tôt dans la mesure où elle estime que sa patronne ne se comportait pas bien avec elle. Pour finir, elle a déclaré que la domestique n’a fait que dire des contre-vérités.

Dabadi ZOUMBARA

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