Monsieur M, 27 ans et manœuvre de profession a comparu devant la juridiction de Bobo pour répondre des faits de tentative de vol. Le 26 août 2010, M. s’est introduit dans une boutique pour s’emparer d’un coffre. Surpris par le propriétaire, le voleur va engager une lutte avec sa victime à l’issue de laquelle il perd sa carte d’identité nationale.
Trois jours après, il tend une convocation à sa victime pour rétention par devers lui de sa carte. Alors que la victime avait déjà pris soin de la déposer au commissariat. Traduit en justice, Moctar ne conteste pas les faits. Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, Moctar a été condamné à 2 mois de prison fermes en application de l’article 60 du code pénal qui réprime les faits de tentative de vol.
Il profite de l’absence de son employeur pour le voler
A la faveur de la saison des pluies, Monsieur D. fait appel à Bakary pour travailler dans son champ. A bord d’un tracteur, Bakary labourait le champ de son « patron ». Le tracteur étant tombé panne, Bakary arrête les travaux afin qu’on trouve une solution.
Mais le prévenu va profiter de l’absence de son employeur, à la recherche d’un mécanicien, pour soustraire la batterie, le carburant et d’autres pièces de la machine. Il les transporte de Kampti à Bobo pour naturellement les vendre.
Interpellé, Bakary ne nie pas les faits. Il se défend en déclarant qu’il a travaillé pendant un mois sans salaire. Laissé à lui-même, le seul recours était de dérober les pièces du véhicule qui ne lui appartenait pas. Le procureur dans sa réquisition a estimé que l’acte matériel est bien établi. Bakary était conscient de son infraction. La peine de 12 mois avec sursis a été requise contre lui.
Détenu depuis 5 mois, il refuse toujours de dire la vérité
5 ans fermes avec une période de sûreté de 3 ans plus une amende de 300 000 francs , c’est la peine infligée à Yacouba, 28 ans, et docker de profession. Il lui est reproché d’avoir les 24 et 25 décembre 2009, frauduleusement soustrait la somme de 9500 FCFA et un téléphone. Détenu depuis 5 mois, il refuse toujours de reconnaître son forfait. Or à la police, il a reconnu avoir accosté sa victime en complicité avec un de ses amis devant un bar.
Mais devant les juges, Yacouba tient une autre version contraire à celle mentionnée dans le procès verbal. Yacouba est un individu qui se promène de bar en bar pour dépouiller des gens en les intimidant avec un couteau. De tels actes s’inscrivent dans le registre du grand banditisme. Convaincu alors que l’acte est caractérisé, le ministère public a requis de faire appliquer les articles 18 et 16 portant sur le grand banditisme. D’où la peine sus citée.
Rassemblés par Bassératou KINDO
L’Express du Faso
