Actualités :: 22e congrès de l’UCIP : Les journalistes catholiques à l’école du langage du (...)
Me Frédéric Titinga Pacéré, atypiquement vêtu et entouré de ses soldats

La salle de conférence internationale de Ouaga 2000 a connu une ambiance particulière dans la matinée du mercredi 15 septembre 2010, avec la communication donné par Me Fréderic Titinga PACERE. Axée sur la thématique « La parole non écrite et non parlée au Burkina Faso : facteur et de cohésion et de paix », l’intervention de l’éminent homme de culture a émerveillé plus d’un participants.

Les travaux de la rencontre des professionnels des médias se poursuivent, avec la série des communications. Dans la matinée du mardi 14 septembre 2010, les participants ont eu droit à une communication, pas comme les autres. En effet le conférencier, en l’occurrence Me Fréderic Titinga PACERE avocat international et fervent défenseur des valeurs morales de la tradition africaine a, en une demie heure convaincu les journalistes catholique à aller à l’école du « silence ». En développant le thème « La parole non écrite et non parlée au Burkina Faso : facteur de cohésion et de paix » Me PACERE, assis sur un trône de prince et encadré entre deux soldats atypiquement vêtu. A sa droite une jeune fille et un ange gardien de la tradition. C’est dans un tel décor qu’il a levé un coin de voile sur les valeurs réelles de la société traditionnelle.

D’entrée de jeu, il montré que l’homme n’est pas le seul maître de la parole, comme il le prétend. Certains êtres tels que les abeilles, les grenouilles ont un langage propres à eux. Le son du tam-tam utilise un langage intelligible qui associé forme un discours, appelé discours tambouriné. C’est en ce sens que le griot a pour rôle d’orienter la vie sociale. Mais pour appréhender le contenu du message, il faut connaître le code. Tout comme le tam-tam, les mouvements des masques sont également des signes expressifs. « Un masque ne danse pas ; il s’exprime par les mouvements de son corps », a-t-il affirmé. Et selon lui dans un pays sans écriture, les sons des tam-tams, les mouvements des masques et les noms des localités suffisent pour tracer l’histoire du peuple. En pays mooga, pendant les funérailles, le masque exécute environs trois cents trente-trois mouvements devant la maison mortuaire.

Ce langage renvoie aux actes des membres de la famille qui entendent traduire leur reconnaissance au défunt. Pour les vérités de l’homme ne sont pas toutes des verités universelles, pour lui permettent de porter un jugement. Le journaliste devrait en tenir souvent compte chaque fois qu’ils veulent écrire ou parler car c’est de cette manière qu’il contribuera à cultiver la tolérance, principal vecteur de la paix. Né en 1943 à Manéga dans la Région du Plateau central, Maître Fréderic Titinga fut le premier avocat de la Haute-Volta en 1973 et bâtonnier du Barreau burkinabè pendant 18 ans. Il est juriste, sociologue et écrivain, bref, c’est un homme de culture. Il est le promoteur du célèbre musée de Manéga, qui abrite les civilisations des peuples noirs d’Afrique.

Romain NEBIE : Commission presse 22e Congrès de l’UCIP

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