Actualités :: Elèves-fonctionnaires en fin de cycle : La Fonction publique envisage des (...)

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Soungalo Ouattara, a rencontré le lundi 7 juin 2010 à son cabinet, les directeurs des Ressources humaines des départements ministériels, les directeurs généraux et délégués des écoles professionnelles relevant de l’Etat. L’intégration diligente des élèves nouvellement sortis de ces écoles de formation était à l’ordre du jour de cette rencontre.

Cette rencontre était organisée autour de trois points essentiels : les modalités d’engagement et d’intégration des élèves en fin de formation, les modalités de rentrée académique dans ces écoles de formation professionnelle et les calendriers des concours de la Fonction publique.

Désormais, les élèves en fin de cycle dans les écoles de formation professionnelle ne vont plus traîner pour être engagés ou intégrés à la Fonction publique. Une information qui est ressortie de la rencontre initiée par le ministre Soungalo Ouattara de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, avec les DRH, les directeurs généraux et délégués des élèves de ces différentes écoles de formation professionnelle.

Pour le ministre Soungalo Ouattara, cette rencontre permet d’envisager des modalités pratiques pour prendre des dispositions utiles afin que ces élèves nouvellement sortis puissent être intégrés dans les conditions diligentes de la Fonction publique, au lieu d’attendre six mois, voire une année.

"Il faut qu’une semaine après leur sortie, que nous puissions les intégrer et les mettre également dans les dispositions favorables afin qu’ils puissent rejoindre immédiatement les postes d’affectation. Cela s’entend qu’ils soient en possession de leurs actes d’intégration mais également qu’ils puissent disposer immédiatement de leur salaire pour être à la hauteur des missions qui vont leur être assignées dans les administrations d’affectation", a indiqué le ministre.

Et celui-ci de poursuivre que lorsque les résultats des concours professionnels ou directs sont proclamés, le terme utilisé est : "les admissions sous réserve d’un contrôle approfondi" ceci, pour donner tout le poids et toute la portée de ce contrôle approfondi, selon le ministre qui précise à cet effet qu’une commission d’inscription a été mise en place dans les écoles.

Au lendemain de la rentrée, cette commission procède à la vérification des élèves qui ont été déclarés admis possédant tous les documents nécessaires mais remplissant également toutes les conditions requises pour postuler à un emploi dans la Fonction publique, toujours selon le ministre.

Des dispositions pour plus de transparence

Les échanges avec les directeurs des écoles professionnelles ont porté sur les modalités d’inscription des candidats une fois admis à un concours direct de la Fonction publique. Pour Soungalo Ouattara, des dispositions sont déjà prises avec la mise en place d’une commission pilotée par un commissaire de police, chef de département recherches et investigations et les représentants des écoles de formation professionnelle des ministères qui ont la tutelle de ces écoles, ainsi que les délégués des élèves.

Toujours selon le ministre, ce contrôle permet aisément de suivre l’évolution d’un élève pour sa formation et faire une évaluation au bout de l’année de formation pour ce qui concerne les Ecoles nationales d’enseignants du primaire (ENEP). Il permet également de déterminer si l’élève est apte à intégrer la Fonction publique parce que remplissant les conditions de moralité et de compétences.

Pour l’année 2010, environ trois cent quatre vingt mille candidats sont inscrits aux concours de la Fonction publique, soit une augmentation d’environ vingt mille par rapport au nombre d’inscrits au cours de l’année précédente. "La liste des candidats remplissant les conditions sera communiquée bientôt, ceci afin de leur permettre de pouvoir composer.

D’ores et déjà, une innovation majeure va être apportée. Elle consiste à afficher au moins trois semaines avant la date du concours, la liste des candidats. Le candidat ne doit pas connaître son centre de composition et sa salle trois semaines avant. Nous donnons certes, la possibilité aux candidats de pouvoir vérifier s’ils sont inscrits sur les listes et ceux dont les noms ne figurent pas ont la possibilité de prendre des renseignements", a indiqué le ministre.

Pour Soungalo Ouattara, ces dispositions vont réduire les contentieux le jour des examens et donner une meilleure orientation aux candidats afin qu’ils identifient leurs différents centres de composition et les rejoindre en toute sérénité. La période du 15 au 26 juillet a été retenue pour la composition dans les différents centres d’examens, les premiers résultats étant prévus au plus tard le 5 août et le 15 septembre marque la fin de tous les concours de la Fonction publique, toujours selon le ministre Ouattara.

Privat OUEDRAOGO

Sidwaya

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