Actualités :: HOPITAL DE TINGANDOGO : Le Premier ministre sur le chantier de (...)

Le jeudi 22 avril 2010, le Premier ministre burkinabè, Tertius Zongo, a effectué une visite sur le chantier du futur hôpital de 600 lits situé dans le quartier Tingandogo de Ouagadougou. Le chef du gouvernement est allé s’enquérir de l’état d’avancement des travaux qui sont prévus pour prendre officiellement fin en septembre prochain. Satisfait du niveau d’exécution des gros oeuvres, à savoir 95%, celui-ci a rappelé la nécessité de mettre tout en oeuvre pour faire de ce cadre futuriste un centre hospitalier moderne par une gestion adaptée à ses potentialités.

Après une première visite qui lui a permis de résoudre quelques problèmes sur le chantier du futur hôpital de 600 lits de Tingandogo, Tertius Zongo, Premier ministre burkinabè, y est reparti le 22 avril 2010 pour s’enquérir du niveau d’exécution de l’infrastructure sanitaire, dont les travaux ont commencé le 12 février 2008. Accompagné par Seydou Bouda, ministre de la Santé, et Vincent Dabilgou, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisation, le chef du gouvernement a parcouru tout le chantier du futur centre hospitalier universitaire. Guidé par le docteur Emmanuel Zida, chef de projet, il a pu visiter les bâtiments en finition du bâtiment témoin (le n°14), les blocs opératoires, la buanderie, l’incinérateur et la morgue du futur hôpital.

Après ce parcours marathon, l’équipe des visiteurs a eu droit à un exposé du chef de projet sur l’état de mise en oeuvre du projet, suivi de débats en vue d’une meilleure poursuite des travaux. D’un coût global d’environ 30 milliards de F CFA, le futur hôpital occupera une superficie de 160 mille m2, et son ouverture est prévue pour janvier 2011, selon le Dr Zida. L’état d’avancement global des gros oeuvres est de 95% au 31 mars 2010. Le projet a pour maître d’oeuvre une entreprise taïwanaise du nom de Chang-Chittsu & Associates Architects & Ingineers (CCHSU).


Ils ont dit ...

Tertius Zongo, Premier ministre : "Je suis satisfait de l’avancement des travaux"

"Cette visite a deux raisons essentielles. La première est que nous finançons cet hôpital pour 30 milliards, qui sont des fonds publics. Il faut quand même que nous venions voir au nom de tous les Burkinabè comment les choses se passent, et s’il y a des problèmes, qu’on puisse les résoudre et encourager les travailleurs. La deuxième raison est de voir ce qu’il faut prévoir comme mesures pour que la gestion de cet hôpital soit la plus moderne possible. A savoir comment il faut envoyer les gens se faire former, comment il faut dès maintenant envisager le recrutement des agents qui vont y travailler. Je suis satisfait de l’avancement des travaux. Il y a une meilleure collaboration entre techniciens locaux et taïwanais qui ont compris que l’équipe devait faire corps. Ce type d’hôpital, nous ne l’avons jamais géré ici, et les agents qui vont y travailler devront s’adapter en acceptant d’apprendre chez les autres. Ce qui est sûr, nous trancherons toujours en faveur de l’efficacité."

Dr Emmanuel Zida, chef de projet : "Les gros oeuvres sont pratiquement terminés"

"Au niveau du volet bâtiment, nous sommes à environ 89 ou 90%. Au niveau des voiries, nous avons 60% d’exécution, et il en est de même pour les travaux d’équipements et d’informatique. Pour ce qui est de la gestion, c’est un hôpital moderne, en infrastructure, en équipement et en informatique, il faut que les hommes et les femmes qui vont y travailler soient animés d’un esprit moderne et de changement. Comme vous l’avez constaté, le plus grand regroupement au niveau des chambres d’hospitalisation, c’est trois, pas plus. De plus, il y a un système d’appel infirmier à partir de la chambre du patient qui va améliorer le système d’intervention. Le confort aussi y est avec des lits électroniques. Pour pouvoir mieux exploiter tous ces atouts, il faut une forme d’organisation différente de ce qu’on rencontre dans les autres centres publics. Le nombre d’accompagnants qui pourront avoir accès au centre sera par exemple limité, mais nous trouverons la manière qu’il faut pour donner l’information aux gens et les sensibiliser. Mais la modernité ou cette nouvelle organisation n’auront aucune influence sur les tarifs des services qui seront rendus dans cet hôpital. Ce sera la même chose que dans les autres centres publics, c’est la façon de faire seulement qui va changer."

Honoré OUEDRAOGO

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