Actualités :: Tolé Sagnon : le « général » du syndicalisme burkinabè

Avec sa taille imposante et sa corpulence robuste, l’image de Tolé Sagnon correspond plus à celle d’un général d’Armée qu’à celle d’un tribun ou du leader syndicaliste qu’il est. C’est sans doute pour cela que certains l’appellent, affectueusement, « Général ». Au-delà du sobriquet, le secrétaire général de la Confédération des travailleurs du Burkina (CGT-B) n’a pas moins failli s’orienter vers le métier des armes, comme les jeunes de son temps.

Mais il s’est juste contenté du service militaire à Bobo-Dioulasso, où il a acquis la formation de base, lorsqu’il était au cours secondaire. A l’école normale de Ouagadougou, où il est a décroché son baccalauréat série D, il avait, une fois encore l’occasion de se faire enrôler dans un contingent spécial. Mais il a préféré continuer les études, contrairement à l’un de ses camarades d’école d’alors qui, lui, est devenu le capitaine Blaise Compaoré, actuel président du Faso.

Son bac en poche, le jeune Tolé a d’abord suivi une première formation à l’Ecole supérieure de laboratoire de Paris, de 1972 à 1973. Après un stage à Liège, il regagne son pays natal pour servir comme technicien au laboratoire de la société sucrière de la Comoé (Sosuco) de 1976 à 1979. En 1980, il est recruté par le Bureau national des mines (actuel Bumigeb), pour y renforcer les laboratoires de recherche. Dans cette boîte spécialisée dans la recherche minière, il occupe plusieurs postes de responsabilité, avant d’assumer actuellement les fonctions de chef du laboratoire de minéralogie.

Elu secrétaire général de la CGT-B à l’issue du premier congrès constitutif de cette formation syndicale, en 1988, cela fait plus de 20 ans qu’il mène la barque. Très sollicité par ses camarades, il aurait souhaité être libéré de ses obligations professionnelles pour se consacrer entièrement à l’engagement syndical. Pour cela, « il faut que quelqu’un paie mon salaire. Or, la CGT-B ne peut pas ».

Agé de 57 ans et père de 4 enfants, Tolé Sagnon n’est qu’à trois années de la fin de sa carrière. Il pense non seulement à son après-retraite, mais également à la relève à la tête de son organisation. « Après ma retraite, je vais rester une personne ressource pour le mouvement syndical. Je voudrais rester très actif et ne compte pas aller m’assoir dans un fauteuil ».

Félix Koffi Amétépé

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