Lundi 9 août 2004, les ministres malien et burkinabè en charge de la sécurité se sont retrouvés à Sikasso (Mali) pour échanger autour de problèmes communs de sécurité. Le Burkina était représenté par Djibrill Basolé, ministre de la Sécurité et le Mali par Sadio Gassama, ministre de Sécurité intérieure et de la Protection civile.
Pendant plus de huit (08) heures (10h-18h30), les deux délégations ont discuté et cherché des solutions à leurs préoccupations communes concernant la sécurité à savoir le grand banditisme, les trafics illicites (drogue, armes à feu, enfants…).
Les deux parties se sont par ailleurs appesanties sur les phénomènes du blanchiment d’argent et de l’intégrisme religieux. Elles ont enfin échangé sur la libre circulation des personnes et des biens et les entraves à la fluidité du trafic routier.
Pour relever tous ces défis, les autorités maliennes et burkinabè ont exprimé la nécessité de renforcer la coopération entre les forces de sécurité des deux Etats par des échanges rapides d’informations et l’organisation d’opérations conjointes. Elles ont insisté sur une plus grande collaboration entre les forces de sécurité et les populations. En définitive, Maliens et Burkinabè ont convenu du principe de l’institution d’un cadre permanent de concertation à tous les niveaux.
La rencontre qui s’est déroulée au siège de l’Assemblée régionale de Sikasso a vu la présence des chefs d’Etat-major de gendarmerie des deux pays, des directeurs généraux de police et des directeurs centraux des ministères en charge de la sécurité. A ceux-ci se sont joints les responsables de police et de gendarmerie des postes frontaliers du Mali et du Burkina.
U.K
Sidwaya
