Actualités :: CIMETIERES DE OUAGADOUGOU : Quand les morts ne reposent pas en paix (...)

Les cimetières de Ouagadougou ont besoin qu’on jette un regard sur eux. Délaissés, sales, envahis par les ronces, repaires et refuges de brigands, tombes délaissées, pillées, objet de pratiques occultes... Autant de taches noires qui donnent une image peu flatteuse quant à l’attention que réservent les Burkinabè à leurs morts.

Les cimetières de Ouagadougou, dans leur grande majorité, souffrent d’un manque criard d’entretien. Ce qui n’est sans doute pas un scoop. Les populations de Ouagadougou ont dû le remarquer. Ceux qui sont allés sur la tombe du capitaine Thomas Sankara au cimetière de Dagnoen sis au secteur 28, ceux qui sont allés acheter un mouton au marché à bétail derrière la gare routière de la Patte d’Oie au secteur 15, ceux qui ont longé la lisière du cimetière de Toudwéogo à Tanghin au secteur 24 ou tout simplement ceux qui, malheureusement, ont eu à conduire un proche à sa dernière demeure ont sans doute fait le constat du grand délabrement de nos cimetières. Certes, il y a des cimetières assez bien entretenus. Il s’agit notamment du cimetière militaire français ou de celui de Gounghin dont la clôture est en pleine construction (à la date du 22 décembre 2009, ndlr). Dans ces cimetières, les tombes sont assez bien entretenues, enjolivées et couvertes de fleurs. Mais ceci est hélas l’exception. La règle reste préoccupante et alarmante.

Les cimetières de Ouagadougou se caractérisent d’abord par un manque de mur de clôture pour circonscrire les limites du dortoir des morts. Il n’y a à ce jour que deux cimetières à en avoir, sur les dix-huit que compte la ville, du moins ceux répertoriés et entretenus par la municipalité. Mais ces murs ne sont pas à l’abri d’actes de vandalisme. Certains individus les démolissent pour en extraire les briques afin de les utiliser dans la construction de leurs propres bâtiments. C’est le cas du mur entourant à moitié le cimetière de Toudwéogo dont les briques ont été subtilisées. Ces vols sont parfois le fait de ceux venus conduire un défunt à sa dernière demeure. Les briques servent dans ce cas à construire cette demeure.

Qu’ils soient clos ou pas, la plupart de nos cimetières sont des terreaux où prolifèrent des hautes herbes, des ronces et autres arbustes. A tel point que lorsqu’on découvre un cimetière en pleine ville, on a l’impression d’être sorti de la ville et d’avoir devant soi le début d’une savane broussailleuse. Dans les cimetières de Dagnoen, Toudweogo, le cimetière municipal, celui de la gare routière et dernièrement celui de Gounghin, les ronces et les herbes envahissent les tombes.

Poubelles ou cimetières ?

Les disparus voient également leurs frères et soeurs vivants transformer leur dernière demeure en dépotoir. A l’exception du cimetière municipal et celui de Toudwéogo, tous les cimetières que nous avons visités ont pour mur une bande de dépotoirs, de détritus et de toutes les immondices inimaginables. Le côté ouest du cimetière de Dagnoen est noyé sous les sachets, les déchets ménagers, humains et animaux. C’est un dépotoir vers lequel convergent de nombreuses charrettes de ramasseurs d’ordures. Et lorsqu’on y met le feu, il plane une atmosphère irrespirable qui couvre le cimetière d’une nappe de fumée. Sans compter que la présence envahissante des herbes folles dans le cimetière expose à des risques d’incendie. Mais c’est au cimetière de la gare routière de la Patte d’Oie que se déroule le spectacle le plus désolant. Ce cimetière est tellement accoté au marché à bétail qu’il s’y confond.

On ne fait plus de différence entre le marché des morts et celui des vivants car les vivants vendent et achètent allègrement leurs moutons et leurs chèvres sur les tombes des morts. Certaines tombes deviennent des guichets où on étale la marchandise pour la vanter aux clients. Pendant ce temps, les tenanciers d’abattoirs clandestins y déversent quotidiennement les déchets stomacaux des bêtes abattues. Et cela souvent sur les tombes. S’enquérant sur la cause de ce comportement, on nous répond que c’est parce qu’il n’y a pas de dépotoirs publics. Ce que le directeur de la Propreté, El hadj Sidi Mohamed Cissé, dément fermement : "Il y a trente-trois centres de collectes d’ordures construits dans toute la ville et entre cent à cent vingts bacs à ordures sont mis à la disposition des populations. Dire qu’il n’y a pas de dépotoirs est donc faux".

Des repaires de brigands

Nos cimetières ne sont pas uniquement des dépotoirs. Ils ressemblent à des forêts vierges, offrant des refuges rêvés aux bandits et autres brigands. Un riverain du cimetière de la gare routière, sous le couvert de l’anonymat, nous a conduit à l’intérieur. "Pour ta sécurité, nous irons ensemble", nous a-t-il dit. Effectivement, nous faufilant entre les arbustes touffus et les herbes sèches, nous avons vu des jeunes gens, torses nus, assis sous ces arbustes et qui, à notre arrivée, nous regardaient avec un air méfiant. Une fois hors du cimetière, notre guide nous a confié qu’il n’est pas prudent de s’aventurer la journée à travers ce cimetière et pire encore la nuit. Il nous a confié également que ces jeunes gens se livrent à la consommation de la drogue sous le couvert complice des herbes et autres ronces touffues. Le gardien du cimetière municipal, Joanhy Belem, indique également que le principal problème qu’il rencontre dans son métier est qu’il y a des jeunes gens douteux qui y entrent et contre qui il ne peut généralement rien. De plus, a-t-il ajouté, le cimetière est très vaste et l’invasion des hautes herbes rend la surveillance malaisée.

Parlant de gardien, il faut souligner que dans la plupart des sept cimetières que nous avons sillonnés, mis à part le cimetière municipal et le cimetière militaire français, il n’y a nulle présence de gardien. Une riveraine du cimetière de la gare routière nous a expliqué que cela fait une vingtaine d’années que le dernier gardien est mort et depuis, elle n’a pas vu ni entendu parler de son remplaçant. Quant au cimetière de Toudwéogo, il est possible qu’il y ait un gardien mais qui vient de temps en temps faire le tour du cimetière. Dans tous les cas, Issa Sawadogo, manoeuvre habitant à la lisière du cimetière de Toudwéogo, explique que cela fait quatre ans qu’il a vu pour la dernière fois le gardien. Le directeur de la Propreté de la commune de Ouagadougou précise que la municipalité a essayé de doter le maximum de cimetières de gardien, mais les conditions dans lesquelles sont ces derniers les obligent à délaisser les cimetières. Il a indiqué que les logements des gardiens étaient saccagés. Et cela est en effet vérifiable au cimetière de Toudwéogo où les volets, les portes et les tôles de l’habitacle du gardien sont inexistants.

Des tombes oubliées et/ou pillées

Quoi qu’il en soit, les tombes n’ont guère un sort enviable. Et cela n’a rien à voir avec le travail des gardiens ; leur fonction se limite à assurer la sécurité des cimetières. L’entretien ne leur incombe donc pas. Or, les tombes, et elles sont nombreuses, ont besoin de soins. Il y en a dont on retrouverait difficilement les traces car se confondant avec le sol plat. Par contre, d’autres sont facilement décelables car n’étant plus que des trous béants. Ce sort est généralement réservé aux tombes qui n’ont pas été construites. Celles qui l’ont été ont d’autres problèmes : bien construites à l’origine, mais laissées depuis à elles-mêmes, les carreaux brisés, les épitaphes invisibles et le revêtement craquelé. Et cela, que le cimetière soit clos ou pas. En outre, il n’y a pas que les vivants qui ont peur d’être spoliés ou cambriolés. Les morts ne sont pas non plus épargnés. En effet, il se trouve des personnes qui volent les carreaux des tombes ou les épitaphes pour ensuite les revendre sur le marché. Le vigile du cimetière militaire français, Ismaël Gouba dit PDG, estime que le fer est devenu comme de l’or à Ouagadougou à tel point que les épitaphes des tombes dont il assure la sécurité sont parfois raflées. Pourquoi ces tombes sont-elles oubliées ? Manque d’argent ? Manque de temps à consacrer à l’entretien des tombes ? Peur superstitieuse de l’antre des morts ? Pourquoi nos cimetières sont-ils mal entretenus ?

A qui la faute ?

Concernant l’abandon des tombes, la plupart des personnes interrogées sur la question l’attribuent à la religion. Pour les musulmans, la construction et l’entretien des tombes sont possibles et même souhaitables. Mais il est préconisé d’éviter toute ostentation et exagération. L’imam du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), Abdoulaye Guitti, explique qu’au temps du prophète Mohamed, celui-ci avait interdit d’élever les tombes au-delà de deux mètres. De même, les ressources qui vont être investies pour l’entretien de la tombe doivent être réduites au maximum et cet investissement ne doit pas affecter l’éducation et l’entretien des héritiers et des ayants droit du défunt. Autrement, selon cette philosophie, les morts ne doivent pas être soignés au détriment des vivants. Les tombes doivent être juste entourées de briques afin d’éviter qu’elles ne s’affaissent. Quant aux chrétiens, l’entretien et l’embellissement sont possibles. Mais le père Prosper Konseibo, curé de la paroisse Saint Camille de Ouagadougou, estime également qu’il ne faut pas exagérer. De tout ceci, il n’est donc pas interdit de prodiguer un minimum de soins aux tombes. Mais pourquoi sont-elles dans cet état lamentable ? Les Burkinabè ont-ils peur d’être appelés trop tôt à rejoindre le monde des morts en prodiguant des soins trop réguliers aux tombes ? Raymond Konseibo, paroissien de Saint Camille, estime qu’il ne s’agit pas de cela et qu’il y a plutôt un manque de prise de conscience. Pour lui, il faudrait donc une grande sensibilisation sur l’entretien des sépultures pour que les cimetières aient meilleure mine. Pour l’instant en tout cas, la population et la mairie se rejettent mutuellement la faute. De l’avis de deux dames, qui ont requis l’anonymat, il revient à la mairie d’organiser le nettoyage des cimetières et l’érection de murs, cela devant empêcher le déversement des ordures. Mais le directeur de la Propreté de la commune de Ouagadougou, El hadji Mamadou Cissé, indique qu’un contrat a été signé entre la mairie et l’association Rayimtaba qui devait assurer le nettoyage et le balayage des cimetières. Mais il avoue l’impossibilité pour celle-ci d’assurer complètement ce nettoyage. Il ajoute que ce travail est rendu plus ardu par la population qu’il accuse de transformer les cimetières en dépotoirs sauvages.

S’unir pour combattre le délabrement de nos cimetières

Mais nombre de personnes interrogées pensent qu’il ne faudrait pas laisser le sort des cimetières entre les mains de la mairie. Ces intervenants, dont Harouna Samandoulgou, estiment qu’il serait mieux que la population unisse ses forces à celles de la municipalité afin de donner de meilleures sépultures à nos disparus. D’autres, comme Issa Sawadogo, demandent que des clôtures soient érigées ainsi que plus de gardiens soient déployés pour la surveillance des cimetières. Ainsi, si la population nettoie le cimetière, les gens mal intentionnés seraient moins tentés d’aller y déverser leurs ordures. Quant à la mairie, El hadji Cissé nous a laissé entendre, sans plus de précision, que des projets sont en réflexion concernant le réaménagement des cimetières. Et il est probable que tous les cimetières de Ouagadougou soient dotés de murs.

Alice Ouédraogo, directrice de l’état civil de la population et des armées, estime aussi qu’il serait probable qu’il y ait l’ouverture de nouveaux cimetières. Cette possibilité s’explique par le fait que les tombes sont anarchiquement creusées dans les cimetières, donc sans parcellisation. Ce qui conduit au remplissage rapide des cimetières. N’ayant pu entrer en contact avec le premier responsable de la mairie de Ouagadougou, c’est-à-dire Simon Compaoré, dont le calendrier était chargé par de nombreuses activités durant la période de notre enquête (ndlr, du 21 au 23 décembre 2009), nous nous sommes contenté de ces précisions. L’essentiel est donc de savoir que la question de l’état des cimetières de Ouagadougou, et de tout le Burkina d’ailleurs, préoccupe autant les autorités municipales qu’étatiques et que des réflexions sont en cours pour y apporter des solutions. Un projet de décret ministériel serait même en examen. Et El hadj Cissé de demander à la population d’aider la mairie à offrir un visage plus accueillant aux cimetières de Ouagadougou.

Nos cimetières, dans leur grande majorité, sont fort miséreux et ne payent pas de mine. Il est vrai que nos conditions de vie ne sont pas reluisantes. Mais est-ce une raison pour laisser ceux qu’on a aimés de leur vivant, et qu’on a sans doute toujours dans nos coeurs, se reposer dans de tels dépotoirs ? Plus qu’à une autorité, cette question s’adresse à tous les Burkinabè.

Silence, on creuse les tombes !

La tendance est aux rires et aux plaisanteries lorsqu’on creuse une tombe. Voici ce qu’en pense Lassané Koanda, un vieillard habitant dans la zone non-lotie, à la périphérie du secteur 28, que nous avons interviewé. Il prend pour référence les temps anciens.

"De nos jours, il n’y a plus de respect pour les morts. Je ne suis pas vieux, mais j’ai quatre-vingt-deux ans. Avant, lorsque nous étions des enfants, quand il survenait un décès dans une cour voisine, nos parents nous amenaient dans une autre concession, très loin de celle où le décès avait eu lieu. Et ceux qui creusaient la tombe restaient silencieux. Ils ne parlaient pas, ils ne riaient pas. Si nous voulons conseiller les jeunes d’aujourd’hui, ils nous répliquent que ce sont de vieilles histoires. Ils rient, font du théâtre en creusant la tombe. Il y a quelques semaines de cela, un jeune homme a sauté les pieds chaussés dans une tombe qu’on creusait. Les gens ont voulu l’en dissuader, mais il a refusé, disant que ce sont des histoires de vieux. Mais quelques semaines pus tard, il faisait un accident et c’est son tombeau qu’il a fallu creuser. On ne doit donc pas bavarder ni s’amuser au bord des tombes. On ne doit pas non plus s’asseoir dessus car serez-vous contents si quelqu’un s’asseyait sur votre tête ? C’est parce que les jeunes d’aujourd’hui font tout cela qu’il y a des accidents tous les jours."

A quoi sert le permis d’inhumer ?

Selon la directrice de l’état civil des populations et des armées de Ouagadougou, Alice Ouédraogo, rares sont les tombes qui ont fait l’objet d’un permis d’inhumer. Dès le décès, le défunt est inhumé dans le cimetière sans aucune formalité. Pourtant, ces formalités existent. Alice Ouédraogo estime qu’il faut au plus quarante-huit heures pour obtenir un permis d’inhumer et au minimum vingt-quatre heures. Mais elle indique que cette formalité n’est pas exigée, étant donné qu’il s’agit là d’un sujet sensible et l’inhumation étant instantanée dans les religions comme l’islam. Le permis d’inhumer, qui est pourtant gratuit, n’est requis que pour les personnes indigentes décédées à l’hôpital ou dont les proches n’ont pu être joints. Ainsi que pour les tombes creusées au sein d’une concession. A la date du 22 décembre 2009, la direction n’avait enregistré que 180 permis d’inhumer. La directrice évalue la moyenne des demandes à 200 permis par an.


Histoires de morts...

* Les cortèges mortuaires ne sont plus respectés. A Ouagadougou, il est devenu récurrent de constater que sur le passage des cortèges mortuaires, les hommes et les femmes ne marquent pas un arrêt. La mort n’a-t-elle plus de sens ?

* Les cimetières font souvent l’objet de certaines superstitions. Fantômes, revenants, etc. Le vigile du cimetière militaire français, Ismaël Gouba dit PDG, a été interrogé à ce propos. Il nous confie que pendant l’hivernage, il a vu un chat rouge et un gigantesque serpent rôder dans le cimetière. Il aurait été le seul à les avoir vus et depuis le début de la saison sèche, ils ont mystérieusement disparu.

* Au début de ce reportage, nombreux sont les gens qui se sont extasiés sur notre courage ou qui se sont inquiétés. On nous a fait cas d’un doctorant qui n’aurait pas terminé sa thèse parce que le sujet était pratiquement le même que celui de ce dossier. Ses proches l’auraient dissuadé de poursuivre parce qu’ils craignaient on ne savait quoi.

Le prix des réservations de tombe

* Hé oui ! Comme c’est le cas pour un billet d’avion ou pour une chambre d’hôtel, on peut également réserver sa tombe à l’avance. Alice Ouédraogo, directrice de l’état civil explique que cela est possible par la demande d’une autorisation de concession de caveau. Le coût varie selon le temps qu’on a demandé pour l’autorisation. Il est de 5 000 F CFA le mètre carré pour 15 ans, 7 500 F CFA pour 30 ans, 10 000 F CFA pour 50 ans et 15 000 F CFA pour 99 ans.

* Le vieux Lassané Koanda a indiqué dans son interview qu’on n’arrache pas au hasard les herbes d’une tombe. Pour lui, avant de désherber une tombe, il faut faire une offrande à un mendiant et demander la permission aux morts. Sinon... Nous n’avons malheureusement pas eu de précision sur la suite de cette phrase.

* Est-il possible qu’on pratique l’incinération au Burkina ? Voilà la question que nous avons posée à quelques Ouagavillois. Et les avis sont partagés. Les uns, ils ne veulent pas en entendre parler. Pour eux, brûler un cadavre est un sacrilège et il est impossible que pareille chose arrive au Burkina car on aura toujours de l’espace pour enterrer nos morts. Culture et religion obligent. Quant aux autres, plus modérés, incinérer un cadavre n’est pas impossible au Burkina. Et cela, vu le remplissage rapide des cimetières et les difficultés qu’on éprouve à les entretenir. Mais ils ajoutent cependant que l’incinération ne sera à l’ordre du jour que dans plusieurs années.

* Peut-on affecter un gardien particulier à une tombe ? La réponse du directeur de la Propreté est non. Le gardien affecté à un cimetière suffit "largement" pour assurer la sécurité de toutes les tombes.

* Le débat est posé : faut-il entretenir les morts alors que des vivants manquent pratiquement de tout ? Faut-il chercher à assurer le "confort" d’une personne qui n’a plus rien à perdre alors que d’autres, bien vivantes quant à elles, manquent du minimum ? C’est une question qu’un Ouagavillois, rencontré dans un cimetière, nous a posée. Il regardait une tombe qui a fait l’objet d’une construction architecturale digne d’un prince. Il aurait préféré, nous a-t-il confié, que l’argent qui a été ainsi investi servie plutôt à nourrir les enfants d’un orphelinat.

Par Abdou ZOURE

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