Actualités :: Aménagement des quartiers Gounghin : Une réponse à l’accès aux services sociaux (...)

img17194|left>Le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, a présidé les cérémonies de réception d’infrastructures scolaires et le lancement des travaux d’éclairage public, au profit des secteurs N°8 et 9 du quartier Gounghin, le 8 octobre 2009.

Le processus de modernisation des secteurs N°8 et 9 du quartier Gounghin de Ouagadougou, se traduit en acte concret. Dans le cadre du "Projet participatif d’aménagement des quartiers Gounghin", financé par l’Union européenne, six écoles publiques ont été réhabilitées et dans deux ou trois mois, des zones non éclairées seront électrifiées. La cérémonie de réception des clés des écoles, et le lancement des travaux d’éclairage public est intervenue, le 8 octobre dernier, en présence du maire de la capitale, Simon Compaoré.

Pour le président du conseil unifié des "quartiers Gounghin", Edgar Compaoré, le projet précité, est une initiative de la structure qu’il dirige, soutenue par le maire de Ouagadougou et élu au financement de l’Union européenne. Et Edgar Compaoré de traduire sa gratitude au bailleur de fonds et au premier magistrat pour leur soutien. Dans la même dynamique, le représentant du chef coutumier de Gounghin, a exprimé sa joie, au vu des réalisations au profit de la population. La directrice provinciale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Kadiogo, Estelle Zongo / Lankoandé, a surtout promis de travailler à atteindre de bons résultats scolaires, maintenant que le cadre s’y prète. Et cela, afin de mériter davantage la confiance des autorités municipales.

Outre l’éducation et l’énergie, les autres aspects du projet d’aménagement des "quartiers Gounghin" concernent la santé, les équipements marchands, la formation, etc. Car, il (le projet) se fixe pour objet entre autres, d’améliorer l’accès aux services sociaux de base dans les "quartiers Gounghin", de renforcer la participation citoyenne et le dialogue social entre les résidents. La vétusté des équipements publics, l’impraticabilité des voies, le faible niveau d’assainissement, l’insécurité grandissante... sont autant de raisons qui ont prévalu à la naissance du projet, censé "relooké" le "vieux" Gounghin.

G. SAMA

Sidwaya

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