Actualités :: Service national pour le développement (SND) : Les salaires revus à la hausse

En prélude au vingtième anniversaire du Service national pour le développement (SND), son premier responsable, le lieutenant-colonel Antoine Sanou a tenu un déjeuner de presse le vendredi 9 juillet 2004 à l’hôtel Indépendance.

"Contribution du service national pour le développement à l’instauration d’une culture citoyenne au profit de la jeunesse". C’est sous ce thème que se tiendra du 15 au 18 juillet 2004 prochain le 20e anniversaire du SND. En attendant les festivités, le directeur général, le lieutenant-colonel Antoine Sanou et son staff ont rencontré la presse le vendredi 9 juillet dernier pour faire le point du SND depuis sa naissance et parler de ses ambitions.

Créé en 1984 sous l’appellation Service national populaire (SNP), le SNP défini comme un service civique obligatoire pour tout Burkinabè âgé de 18 à 30 ans était exécuté dans les unités traditionnelles de l’armée. En 1986, une nouvelle formule va intégrer un volet production avec la création d’unités de production dans les régiments de Nasso, Loumbila et Badala.

En 1990, la phase militaire sera supprimée et remplacée par une formation civique patriotique et pédagogique et concomitamment les régiments sont transformés en centres de formation. L’appellation Service national pour le développement (SND) est intervenue en 1992 et en 1999 le SND sera érigé en établissement public à caractère administratif. En vingt ans d’existence, le SND a formé plus de soixante dix neuf mille (79 000) appelés et a fait une recette de plus d’un milliard de francs CFA. Mais en vingt ans d’existence, certaines personnes se posent encore des questions sur le bien -fondé du SND.

A ce sujet le directeur général dira que malgré les difficultés rencontrées, le SND reste indispensable à la formation de la citoyenneté. Car, il permet de développer l’esprit d’initiative des jeunes, de lutter contre l’analphabétisme, de procurer à la jeunesse des rudiments de formation professionnelle, d’inculquer à la jeunesse un esprit citoyen à travers la formation civique et patriotique...

N’est-ce pas une injustice que d’attribuer le même salaire (20 400 F CFA) aux appelés volontaires c’est-à-dire ceux qui n’ont pas d’emploi et aux appelés obligatoires ou fonctionnaires ? Question de journaliste. Selon le lieutenant-colonel Antoine Sanou on ne peut parler d’injustice parce que "l’appel sous les drapeaux place le fils du roi et celui du paysan sur le même pied...". Du reste M. Sanou a rassuré les uns et les autres que sur instruction du président du Faso le revenu des appelés sera revu à la hausse.

P. Pauline KABORE
Sidwaya

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