Les Etalons du Burkina Faso ont quitté Ouagadougou le
mercredi 30 juin pour l’Afrique du Sud. Au pays de Nelson
Mandela, l’équipe burkinabè sera face aux Bafanas Bafanas
dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN et
du mondial 2006.
C’est un match qui s’annonce difficile quand on sait que
l’Afrique du Sud lors de la 2e journée, a été défaite à Kumasi par
les Black Stars du Ghana (0-3). Difficile également parce que
les Etalons qui sortent d’une défaite à Kinshasa ont besoin de
se remettre en selle. Une rencontre où tous les calculs sont
permis et chacune des deux équipes sait ce qu’elle a à faire. Et
pour le Coach burkinabè, Ivica Todorov, "nous allons en Afrique
du Sud où nous n’avons rien à perdre et où nous pouvons
beaucoup gagner".
Le Franco-Yougoslave déclare avoir visionné
le match de l’Afrique du sud face au Ghana et a par conséquent,
son idée sur les Bafanas Bafanas qui selon lui, ont une petite
faiblesse en défense. Le Burkina Faso aussi connaît des
faiblesses défensives qu’il essaie de résoudre mais possède
surtout des qualités offensives. Face à l’Afrique du sud, Ivica a
décidé d’apporter un petit changement au niveau de son
dispositif.
Ainsi, deux options se présentent à lui. Celle de jouer
avec deux attaquants et celle de laisser Moumouni Dagano seul
en attaque et commencer le match avec deux milieux offensifs. Il
s’agit de Issouf Sanou qui pour lui, a des qualités offensives et
de Mamadou Zongo dit Bebeto qui a en plus, une bonne
conservation de balle. Mais la certitude pour l’entraîneur que
Zongo débute le match est grande.
Au niveau défensif, le seul
changement possible va s’effectuer sur le flanc gauche où
l’encadrement technique envisage de faire jouer Abdramane
Ouattara qui avait fait une bonne impression lors de la 1ère
journée.
Pour Ivica, il faut tenir compte des qualités offensives actuelles
des Etalons et jouer sans complexe en Afrique du Sud. Le
groupe selon lui, a été abattu après l’expédition de Kinshasa
mais cela doit servir de révolte pour mieux affronter les futurs
adversaires. Il faut dit-il, y aller avec un esprit de gagneur.
Par Antoine BATTIONO
Le Pays
