Actualités :: Vandalisme à Ouaga : Thibaut NANA , pas si innocent que ça !

Cette semaine, c’est certainement avec regret et désolation que le maire Simon COMPAORE va faire le point général des dégâts causés par les vandales dans la ville de Ouagadougou.

En attendant que ceux pris en flagrant délit soient punis conformément à la loi, on continue cependant de se poser des questions sur les commanditaires des actes de vandalisme et quel que soit le bout par lequel on prendra cette affaire, les noms de Thibaut NANA président du RDP et des « Jeunes patriotes révolutionnaires du Faso », ne peut ne pas être cité. En effet, c’est lui qui, par une déclaration parue dans la presse invitait la population à une marche et une journée ville morte contre la vie chère pour le 20 février 2008. C’est encore lui qui, dans un quotidien martelait « Autorisation ou pas, nous allons marche le 28 février ». Ce bout de phrase peut-il être interprété autrement si ce n’est que c’est un défi lancé aux autorités et surtout une volonté farouche d’en découdre vaille que vaille ?

Voilà un comportement loin d’être en phase avec l’esprit et la pratique dans un Etat démocratique et ses exigences. Si à Ouagadougou, la volonté de NANA Thibaut n’a pas été respectée le 20 février cela n’a pas été le cas à Bobo-Dioulasso, Banfora, Ouahigouya… où la voix de cet iconoclaste de la scène politique du Faso semble avoir été entendue en atteste la réaction de la rue. L’homme dans son inconstance était revenu sur ses déclarations appelant à la marche du 20 février dans un premier temps, puis s’est fendu sur les ondes de radios privées remettant le couvert par cette phrase digne d’anarchistes : « autorisation ou pas, nous allons marcher le 28 février », pour enfin appeler à observer seulement une journée ville morte.
Bref, l’appel du président du RDP depuis sa première déclaration dans la presse a eu un écho favorable, la vie étant effectivement chère. Conséquence, que ce soit à Bobo, Banfora, Ouahigouya ou à Ouagadougou, les gens ont effectivement marché sans autorisation avec pour conséquences les actes de vandalisme que nous devons tous déplorer aujourd’hui.

Alors, NANA Thibaut, même s’il multiplie les sorties médiatiques par après pour marteler à qui veut l’écouter qu’il n’a rien à voir avec les actes de vandalisme, ne peut convaincre personne. D’une manière ou d’une autre il ne peut qu’être comptable de ce qui s’est passé dans les différentes villes du Faso entre le 20 et le 28 février, même si quelque part nos autorités ont péché par négligence, voire par incompétence. La preuve, sur l’avenue Kwamé N’KRUMAH, les vandales s’en sont donnés à cœur joie pendant près de 45 mn et ont cassé sans qu’on voie le bout du nez d’une force de sécurité. C’est bien après le « déluge » que des éléments des CRS sont arrivés comme juste pour déblayer le grava et permettre la circulation des usagers de la route.

Il faut donc bien situer les responsabilités afin que la loi puisse sévir. La République a ses règles qu’il faut respecter au risque d’encourager les velléités déstabilisatrices.
Ben Alex Beogo

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