C’est "un accidenté" assis au milieu de la voie, à côté de sa moto endommagée par le panneau publicitaire dans sa chute, que nous avons trouvé hier autour de 10 heures. A toutes ses connaissances, il ne cessait d’assurer qu’il y a eu plus de peur que de mal.
"Je m’appelle Compaoré P. Emile, résidant au secteur 30. Je suis employé à l’établissement Zoungrana Issa et frères (EZIF) ; j’étais en pleine circulation quand le panneau en chute a heurté mon engin, heureusement, j’ai eu la vie sauve", nous a-t-il confié avec empressement.
Les sapeurs-pompiers sont venus néanmoins le chercher pour l’amener à l’hôpital, où il sera mieux situé sur sa situation. Malgré ses assurances, il a fallu qu’il soit soulevé et tenu par les secouristes pour entrer dans l’ambulance, en boitillant. Sans préjuger de sa bonne santé, on pourrait dire qu’il l’a échappé belle.
En effet, vue la dimension de la plaque, le pire aurait pu arriver. Bien de panneau résistent difficilement à l’harmattan et bougent dans tous les sens. Il convient alors d’interpeller les agences à être plus regardantes sur la solidité de leurs installations, en vue d’éviter des situations dramatiques qui ne peuvent que faire une mauvaise publicité.
Abdou Karim Sawadogo
L’Observateur
