La commune de Ouagadougou vient de mettre à la disposition d’élèves issus de familles défavorisées, un centre municipal « Espace lecture ». Il devrait permettre aux enfants de conditions très modestes de la ville, d’améliorer leurs conditions d’études.
Situé dans l’arrondissement de Nongr-Massom, le centre municipal « Espace lecture » se veut être un cadre de soutien et d’accompagnement multiformes aux élèves en difficulté, dans le souci de les aider à relever leur niveau scolaire.
Pour ce faire, 400 élèves des cours élémentaire et moyen, en difficulté scolaire de l’arrondissement, auront un encadrement à travers des activités pédagogiques, culturelles et sportives : organisation de cours de rattrapage et de consolidation, séances de lecture, initiation des élèves à l’informatique, entraînement à la danse, au ballet et au théâtre, athlétisme, etc. Pour la directrice de l’Action sociale et de la l’Education de la commune de Ouagadougou, Marie Paule Compaoré, l’existence d’un centre municipal « Espace lecture », revêt une importance capitale, dans la mesure où il contribuera à améliorer les conditions d’études des élèves de la ville en vue d’une diminution du taux de déperdition scolaire.
Et à en croire le maire Simon Compaoré, le droit à l’éducation est un principe auquel la ville de Ouagadougou a souscrit depuis longtemps. Le maire a en effet, indiqué que depuis la première mandature, le conseil municipal a accordé dans son plan d’action, la priorité à l’éducation à travers de multiples actions : renforcement des infrastructures scolaires, construction de centres multimédia, construction d’un centre municipal de formation pour jeunes filles, l’appui en fournitures scolaires aux élèves nécessiteux.
Entièrement financé et équipé par la ville de Loudun (France), le centre municipal « Espace lecture » d’une superficie de 6 300 m2 a coûté la bagatelle de quarante huit millions cinquante deux mille six cent quatre-vingt dix neuf ( 48 052 699 ) F CFA. Il comprend entre autres, une bibliothèque, une salle d’informatique, cinq tableaux muraux.
Gabriel SAMA
Sidwaya
