Offrir des programmes canadiens qui répondent aux besoins des étudiants et qui respectent les exigences académiques nord-américains sur place en permettant, ainsi, aux ressortissants de la sous région de se former sans être obligés de sexpatrier. Cest lun des objectifs de la coopération Canadienne qui a permis la création en 1998 de luniversité canadienne des arts, des sciences et du management en Côte dIvoire (UC-ASM).
Cette université qui offre une alternative dans la sous région aux parents qui désirent une formation supérieure de type nord-américain pour leurs enfants, délivre, selon M. Hugues Albert, recteur dudit établissement des diplômes reconnus par des universités canadiennes. « Il sagit du bachelor en administration des affaires, du bachelor en droit, du bachelor ès arts en communication, le MBA pour cadre et des certificats de perfectionnement » a-t-il énuméré. Avec des frais de scolarité trois fois moins coûteuses quau canada.
En effet, depuis sa création, lUC-ASM envisageait des missions dinformation et de sensibilisation dans les pays de la sous région, en vue de signer des conventions de partenariat avec des universités.
Une initiative que la crise militaro-politique en Côte dIvoire avait quelque peu contrarié. Avec le processus de normalisation quamorce la Côte dIvoire grâce aux accords de Ouagadougou, lUC-ASM projette dans les semaines à venir lenvoi dune mission prospective au Burkina Faso. Ce, afin de donner la chance aux étudiants burkinabé qui le désirent davoir une formation 100% canadienne sans avoir à quitter lAfrique. Des bourses détudes sont prévues pour les étudiants les plus défavorisés.
Alexandre Lebel Ilboudo
Lefaso.net
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