Hier à 10 h 30, lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous avons trouvé les agents de la SONABEL, accompagnés par la police technique et scientifique, en train de faire le constat d’usage. Parents, amis, connaissances et voisins de la famille éplorée s’étaient amassés à l’entrée de la cour.
Rendus aphones par cette tragédie, qui a engendré la mort de trois (3) enfants et la blessure de quatre (4) autres, ceux-ci se refusaient à tout commentaire sur les circonstances du drame. "Vers 22 heures, alors que nous étions occupés à partager les restes du réveillon, nous avons vu une fumée se dégager de la cour voisine, mais personne n’a pensé à une telle situation.
Quelque temps après, on est venu nous annoncer ce qui se passait, nous avons accouru pour sauver ce qui pouvait l’être", nous confie néanmoins Lassané Kafando, sans commentaire. Selon Fati Sanou, l’incendie s’est déclaré en l’absence du père de la famille, Aboubacar Traoré, comptable au Groupe AZAR, et de son épouse.
Si ces deux membres de la famille ont pu échapper au sinistre, 7 autres ont été touchés, parmi lesquels on compte trois (3) morts. L’origine du drame n’est pas encore déterminée, mais certains parlent de court-circuit et d’autres, de l’encens et du "mosquito". Dans la maison, au milieu des ruines, nous avons constaté un encensoir plein de cendre. En attendant, seule l’enquête ouverte par la police déterminera la cause exacte de cette tragédie.
Abdou Karim Sawadogo
L’Observateur
