Le président béninois, Yayi Boni, a pris part le 21 décembre dernier, à Ouagadougou, à la session du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST, aux côtés de son homologue burkinabè, Blaise Compaoré. Yayi Boni veut ainsi s’inspirer de l’expérience burkinabè en matière de lutte contre le Sida.
Pour ce faire, il n’a pas hésité à faire le déplacement de Ouagadougou pour assister aux travaux de la CNLS/IST, l’instance supérieure de lutte contre le Sida au Burkina, et que préside le chef de l’Etat. « C’est un plaisir pour moi de venir constater, voir, apprendre, ce qui permettra d’améliorer notre méthode de travail au Bénin. »
Selon les statistiques officielles, le Burkina a réussi à faire passer le taux de séroprévalence de 7,17% en 1997 à 2% de nos jours. Evoquant la situation à la frontière entre les deux pays, le président béninois a indiqué que tout allait bien et a refusé de parler de crise. « Il n’y a pas de problème de frontière », répond-il, indiquant que les deux pays travaillent à renforcer le processus d’intégration sous-régionale.
M K
Le Pays
