Le personnel de soutien de l’Université de Ouagadougou a organisé une assemblée générale au sein du campus pour dénoncer le non-paiement des primes de rendement et d’autres avantages. C’était le vendredi 14 décembre 2007 au bâtiment belge de l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques.
Une marche-meeting du rond-point de l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) jusqu’à la présidence de l’Université de Ouagadougou, le vendredi 21 décembre prochain. Telle est la décision finale sortie de l’assemblée générale des agents techniques, ouvriers et de soutien (personnel ATOS) de l’Université de Ouagadougou, le vendredi 14 décembre 2007.
De l’avis du délégué général du personnel ATOS, Franck Kaboré, cette manifestation de protestation vise à dénoncer le non-paiement des primes de rendement 2005-2006, la non-tenue de réunions de la Commission d’avancement, le manque de formation du personnel ATOS et l’absence de cadre de rencontre permanente entre les autorités de l’université et les délégués du personnel. Ces derniers sont au nombre d’une vingtaine et répartis dans toutes les UFR et instituts de l’Université de Ouagadougou. Lors de l’assemblée générale qui a connu une forte participation du personnel ATOS (370 agents présents sur 410), le délégué général adjoint du personnel de l’UO, Hamado Tougri, a affirmé que la formation du personnel est négligée. Pourtant un fonds de formation de 2 700 000 F CFA a été créé pour former 6 personnes. Mais selon lui, aucune formation n’a eu lieu. "Il faut un personnel formé pour un rendement efficace", a-t-il ajouté.
Concernant le cadre de concertation permanent avec leurs supérieurs, il a expliqué à l’assemblée que le président de l’Université de Ouagadougou, Odile Nacoulma , a dit qu’elle n’était pas obligée de rencontrer personnellement les délégués ATOS. Au sujet de la grève du 21 décembre, Aristide Zoungrana, délégué ATOS de l’UFR/SJP, a mis en garde d’éventuels intoxicateurs qui chercheraient à briser la lutte. Pour lui,"cette marche-meeting, au delà d’un acte de mécontentement, se veut être une démonstration de puissance du personnel ATOS". Et le délégué général de renchérir : "sans nous, l’université ne pourra pas marcher".
Alassane KERE
Sidwaya
