Koudougou a été l’objet d’échauffourées entre forces de l’ordre et étudiants, samedi 7 décembre. Bilan : des blessés, des pneus enflammés...
A Koudougou, les étudiants étaient en grève pour revendiquer selon eux, de meilleures conditions de vie et d’études. Avec les autorités universitaires, un dialogue a été engagé qui a abouti à un compromis entre les deux parties.
Les étudiants ont alors accepté la reprise des cours sous réserve, selon leurs explications que les devoirs programmés le samedi 7 décembre, jour de la reprise des cours, soient reportés. Ce que l’administration n’a pas accepté, et les devoirs en question furent programmés aux premières heures de la reprise des cours.
Arrivés donc sur le campus, les étudiants constatent la présence des forces de sécurité venues assurer la sécurité de ceux qui accepteraient composer. C’est sans management que les étudiants exigent le déguerpissent des hommes de tenue du campus.
Dès lors, s’est engagée dans la ville de Koudougou, une course-poursuite entre forces de l’ordre et étudiants, autour de jets de pierres, de gaz lacrymogène, etc.
Bilan, des blessés de part et d’autre, et une ville sous haute tension. Conséquences, le premier ministre Tertius Zongo qui devrait patronner samedi 7 décembre dans le Sanguié, l’anniversaire de l’école du village de Zoula a dû éviter de passer par la ville de Koudougou.
Synthèse de la rédaction
Source : François KABORE
(AIB/Koudougou)
Sidwaya
