L’office central des examens et concours du secondaires (OCECOS) à Ouagadougou, a abrité les 5 et 6 novembre 2007, un atelier-bilan des examens et concours du secondaire de l’année académique qui vient de s’écouler. Plusieurs suggestions ont été faites au ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS).
Des acteurs intervenant dans l’organisation des examens et concours du secondaire au Burkina Faso, se sont retrouvés en atelier, les 5 et 6 novembre 2007 à Ouagadougou. Objectif : faire le bilan des examens et concours du secondaire, session 2007.Dans un contexte où des fraudes ont émaillé certains examens tels que le BEPC (Brevet d’études du premier cycle), l’heure était venue de se concerter en vue de tirer les leçons, faire des recommandations et des suggestions.
C’est ce que les participants à l’atelier ont d’ailleurs fait. En effet, en vue d’améliorer le système d’organisation des examens et concours scolaires, ils ont fait des recommandations portant sur les plans institutionnel, organisationnel, matériel et financier. En ce qui concerne le domaine institutionnel, il a été recommandé, par exemple, la relecture des dispositions du code pénal en matière de fraude aux examens et concours scolaires, pour prendre des mesures punitives plus dissuasives. De même, la révision des régimes indemnitaires a été préconisée.
C’est à dire, revoir à la hausse les indemnités servies aux tâches de tirage, de conditionnement et de ventilation des épreuves. Quant au plan organisationnel, il a été suggéré qu’au niveau de l’Office central des examens et concours du secondaire (OCECOS), la rigueur soit instaurée dans la relecture des sujets par des encadreurs pédagogiques. Aussi, les participants ont retenu que la direction de l’OCECOS soit impliquée dans le tirage des sujets, que les agents de saisie reçoivent une formation à l’utilisation de nouveaux logiciels. En outre, à l’endroit du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, il a été recommandé de régionaliser l’organisation des examens. Toute chose qui limiterait l’ampleur et les conséquences des fraudes.
Et puis, le MESSRS pourrait envisager la sensibilisation des parents d’élèves, des élèves eux-mêmes, des partenaires de l’éducation et des populations sur la fraude et ses conséquences, grâce à tous les moyens de communication (télé, journaux, radio etc.). Enfin, au plan matériel et financier, les participants à l’atelier-bilan ont suggéré entre autres, la construction de locaux adaptés au tirage et au conditionnement des épreuves. Ils ont aussi recommandé que l’OCECOS soit doté d’équipements de qualité et à bonne date. Selon, les participants, il conviendrait également de revoir à la hausse les indemnités des agents de saisie, de tirage et de conditionnement des sujets, d’harmoniser les indemnités diverses de correction et de surveillance, etc.
Le ministre des Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré a pour sa part, salué la tenu de l’atelier qui a permis de faire des suggestions et des recommandations pertinentes susceptibles d’améliorer, tout en la sécurisant, l’organisation des examens de la prochaine session. Le ministre a, par ailleurs, rassuré que toutes les recommandations seront examinées avec la plus grande attention par son département. L’atelier- bilan a connu la participation des directeurs centraux, des directeurs, intendants et régisseurs régionaux et des chefs de services rattachés au ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique.
Alban KINI
Sidwaya
