Le samedi 1er septembre, aux environs de 20 h, une jeune fille du nom de Latifa Zoungrana (entre 16 et 17 ans) a été conduite à la maternité du Centre médical (CMA) du secteur 30 par sa mère pour y accoucher. Cette dernière étant en deuil y a laissé sa fille toute seule.
Latifa a donc accouché d’un garçon avec le soutien de Dominique Gnanou dont l’épouse était internée dans la même structure. C’est lui qui s’est déplacé à notre rédaction pour relater les faits. La suite, c’est que l’auteur supposé de la grossesse, Souleymane Congo, refuse de reconnaître le bébé. Il s’est rendu avec des amis à la maternité dans la soirée du dimanche 2 septembre pour proférer des injures à Latifa et sa mère (qui est revenue par la suite assister sa fille).
Ce fut alors difficile d’établir les documents de l’enfant et même de récupérer le placenta, nous a confié Dominique Gnanou, ajoutant que les familles de Latifa et de Souleymane ont failli en venir aux mains, n’eut été la présence d’éléments de la police. Souleymane Congo a été gardé au commissariat de police de Bogodogo où il a passé la nuit du dimanche 2 au lundi 3 septembre, avant d’être liberé, en attendant qu’un examen vienne dire si oui ou non il est le père de l’enfant. La paternité n’ayant pas encore pu être établie, la grand-mère de Latifa Zoungrana a décidé de prendre la charge de l’enfant qu’elle a baptisé Wendlassida (Dieu est la vérité).
A.B.
Le Pays
